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Jeu 10 Déc - 22:15
Chapitre 1.3
Aphrodite & Adrian
domaine du valhalla - petite carrière
10.12.20
En arrivant dans la carrière Aspen salua son nouvel élève avec un sourire. Il côtoyait les chevaux de Tedrick et leurs propriétaires depuis quelques semaines déjà et les deux jeunes gens avaient déjà eu l'occasion de se rencontrer. Le courant était bien passé entre eux et c'était pour cette raison qu'Adrian se sentait en confiance. Il ne tarda pas à remarquer que la jeune femme tenait dans ses mains une grande longe et une chambrière se tenait à ses pieds. Surpris, elle prit le temps de lui expliquer que dans un premier temps elle le tiendrait grâce à cette longe, puis lorsqu'il pourrait prendre un peu d'autonomie, elle la retirerait. C'était simplement le temps qu'il soit plutôt à l'aise et qu'il trouve son équilibre sur la selle. S'approchant un peu plus du binôme elle tiqua en voyant une selle trop en arrière et pas dégarrotté. Laissant Adrian tenir Aphrodite qui ne bougeait pas d'une oreille, elle défit le tout et selle de nouveau tout en expliquant bien à son élève l'importance de bien positionner l'équipement et de dégarotter pour éviter que la jument ne se blesse avec les frottements du tapis sur son garrot. Attentif il hocha les têtes, jeta un coup d'oeil vers son compagnon mais s'approcha pour se mettre pour de bon en selle. Lui apportant un montoir pour l'aider Tedrick l'aida à se mettre en selle avant de s'éloigner vers la clôture contre laquelle il s'accouda. Tandis qu'Aspen attachait la longe de travail, elle expliqua à son élève comment tenir les rênes et se tenir, puis lui demanda s'il était prêt. Un simple hochement de tête pour réponse et elle se plaça au centre de la carrière, invitant la jument alezane à se mettre au pas sur le cercle d'un ordre vocal tout en l'accompagnant avec le stick.
Un peu surpris, Adrian partit un peu vers l'arrière avant de tenter de se redresser, tout de suite sollicité par Kristen. Il essayait de garder le dos droit et les talons descendus, autant que possible du moins, mais ce n'était pas si évident que ça. La jument balançait son encolure mollement de droite à gauche tandis que son cavalier avait bien du mal à trouver son équilibre. Le sentant chancelant et habituée à ce genre de situation, Aphrodite ralentit sa foulée pourtant peu vive au départ. La remerciant, sans grand état d'âme de sa monture, il fit de son mieux pour rester droit. Et il était tellement concentré sur son dos et ses mollets qu'il lâcha son attention sur les rênes. Aussitôt Aspen lui demanda de garder les mains à hauteur de ses coudes plié, même si la jument gardait pour le moment les rênes longues, pas un problème étant donné son comportement. Ainsi, pendant vingt bonnes minutes, le nouveau cavalier avançait sur le cercle aux deux mains sous le regard à la fois perçant et bienveillant d'Aspen qui tenait l'alezane, et de Tedrick qui ne perdait pas une miette de la séance. Après tout il était soucieux de voir les premiers pas de son compagnon dans l'univers qu'était l'équitation. Et puis, pour un débutant il ne s'en sortait pas trop mal. Du moins il n'était pas encore tombé jusqu'ici. Ce n'est qu'en le sentant plus à l'aise que sa professeur lui proposa de trotter pour conclure la séance, ce qu'il accepta bien entendu.
D'un claquement de langue l'alezane partit dans un petit trot. Essayant tant bien de mal de lui expliquer qu'il devait s'asseoir et se lever au rythme du diagonale de la jument, son élève avait quelques difficultés à appliquer ses conseils. On aurait plus dit un petit crapaud prit de spasme qu'un cavalier de grand prix ça c'était sûr, mais son compagnon ne manqua pas de le garder pour lui. Se faisant encourageante Apen ne perdait pas espoir et se tua à lui répéter les mêmes consignes en boucle, ponctué de "mais si tu peux le faire" qui redonnaient un peu d'espoir à Adrian. Après plusieurs tours la jeune femme repassa le binôme au pas pour les laisser souffler, enfin plus pour le cavalier à plat que pour la jument qui semblait aller très bien. Petit à petit elle repassa l'alezane à l'arrêt pour changer la longe de main, la caressant au passage pour la féliciter, puis les renvoya sur le cercle, d'abord au pas puis enfin au trot. L'homme batracien faisait tout son possible pour améliorer sa posture, et ses efforts payaient! Ce n'était pas fameux évidemment, encore moins fantastique, mais il se tenait à peu près droit, du moins plus couché sur l'encolure et suivait presque une foulée sur deux la foulée de la KWPN. Jugeant ce début satisfaisant la jeune femme proposa alors à Adrian de s'en arrêter là pour aujourd'hui, ce qu'il ne put pas refuser. Il savait d’ores et déjà qu'il allait avoir des courbatures, mais en tout cas il était très content d'Aphrodite, et vu l'air entendu d'Aspen et Tedrick, ils étaient d'accord avec lui. Le temps de laisser Aspen retirer la longe de travail et il ramena l'alezane jusqu'à l'air de pansage, suivit de Tedrick qui voulait tout savoir de ses impressions.
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Ven 29 Jan - 17:24
KAYCE & Katy
FIGURES HUIT
Kayce poussa la porte de la carrière baignée dans une lumière dorée, une jeune selle-française grise sur les talons. Il avait été mandaté de l’entraîner ce jour-là, ce qui lui faisait un grand bien, sa réputation commençant à prendre de l’ampleur depuis son retour aux États-Unis. La douceur de la jument se faisait sentir, alors que le cavalier sanglait de trois trous et se dirigeait vers le montoir. Il plaça Katy, qui ne bougea d’un millimètre alors qu’il montait sur la seconde marche pour mettre le pied à l’étrier. Léger, il passa sa jambe droite au-dessus de la croupe musclée de la trois ans, avant d’ajuster son étrier et ses rênes. Il pressa les mollets, sans réaction de la part de la femelle. Un claquement de langue et une pression plus marquée plus tard, le duo se mit au pas sur la piste.
Sans arrêt, le cavalier devait mettre de la pression à la jument, qui était très molle ce matin-là, afin qu’elle conserve une allure correcte pour l’échauffement. Ils marchèrent sans pression pendant cinq minutes, avant de prendre le trot. Kayce plaça la jument à sa main, et la voilà qui semblait un peu plus réveillée. Elle trottait d’une allure régulière, engageant ses postérieurs sous elle et contractant ses abdominaux. Le duo s’échauffa aux trois allures pendant une quinzaine de minutes, le cavalier s’assurant que la jument était réceptive aux aides. Après une courte pause pour reprendre leur souffle, le cavalier arrêta complètement la jument au centre du manège. Doucement, il amena sa main gauche vers sa hanche pour vérifier la souplesse de la jument. Elle céda à la pression et vint placer son nez sur la botte du cavalier. Kayce exécuta le même exercice en main droite, avant de rassembler ses rênes et de reprendre le pas sur la piste.
Les exercices du jour consistaient à travailler l’incurvation de la selle-français. Elle devra apprendre à se plier de la nuque à la queue, afin de devenir malléable et d’engager son postérieur interne. Dès leur échauffement, Kayce avait constaté que la jument était bien engagée sous elle dans une ligne droite, il ne restait qu’à travailler le tout sur une figure huit. Le premier exercice consistait donc à se mettre au trot sur un cercle de vingt mètres en main gauche et une allure allongée. Ensuite, un arrêt au centre était demandé, un changement des aides et une mise en trot en main droite sur une allure rassemblée. Le cavalier était précis dans ses aides; poignet interne basculé pendant que la main externe créait un mur avec la rêne pour soutenir l’épaule, jambe interne à la sangle alors que la jambe externe était en surveillance des hanches. Les deux premières figures furent plus difficiles pour la jeune jument, qui constamment, cherchait à chasser ses hanches vers l’extérieur. Puis, s’ajustant aux aides de son cavalier, elle prit de l’assurance et son incurvation se fit de plus en plus belle.
Exercice 1
Spoiler:
Le couple flottait sur la figure qu’ils exécutaient. Katy semblait apprécier cet exercice, très à l’écoute et maniable, c’est une jument facile à travailler. Après quelques reprises, Kayce s’asseya dans sa selle et remit la jument au pas, les rênes lâchent. Ils marchèrent dans la carrière, où bon semblait à la jument qui se détendait. Un dernier exercice était à l’ordre du jour, les contres incurvations. Les aides demeuraient les mêmes, seulement la position de la jument ne changeait pas durant l’exercice. Elle sera donc placée en contre-incurvation sur un cercle de vingt mètres, et en incurvation sur l’autre. Une pression de mollet plus tard et les rênes de Kayce raccourcies, le duo évoluait sur la piste en main gauche. Au premier tour, Katy chercha à arrêter au centre, voulant répéter l’exercice précédent. Le cavalier ne la laissa pas ralentir et la poussa vers le second cercle, en contre incurvation.
La jument ralentit un peu, cherchant à ramener sa hanche et sa tête vers l’intérieur. Le cavalier poussa avec sa jambe intérieure et bloqua son mouvement d’épaule, forçant la grise à rester dans cette position. Ce cercle passé, ils revinrent dans une incurvation classique, que Katy lui donna sans rechigner et parfaitement. Il lui caressa l’encolure, avant de replacer ses aides pour la contre incurvation. Cette fois, la grise chercha moins à revenir au centre, par contre Kayce échappa l’épaule, qui coupa son cercle. Il poussa la jument contre sa jambe, la ramenant au centre et en incurvation. Ils reprirent l’exercice où ils l’avaient laissé, et la troisième tentative fut la bonne. La trois ans lui offrit une contre incurvation à la hauteur de ce que le jeune homme attendait d’elle. Il la remit au pas, avant de faire une demi-volte et de la mettre en main droite.
Le cavalier pressa sa monture pour la mettre au trot et se plaça sur la volte en incurvation. Au centre, il plaça ses aides de façon à bloquer l’épaule et la hanche intérieures pour demander la contre incurvation. Comme Katy avait comprit en main gauche, elle s’exécuta sans faire d’histoire en main droite. Kayce lui caressa l’encolure et la remit au pas. C’était suffisant pour elle pour aujourd’hui. Il dessangla de deux trous, avant de glisser en bas du cheval et de passer les rênes par-dessus sa tête. Il marcha de longues minutes dans la carrière aux côtés de la grise, tout en lui caressant l’encolure de temps à autre. Puis, ils quittèrent la carrière ensoleillée pour retourner à l’écurie, où la palefrenière récupéra les rênes de la selle-français. Kayce la remercia poliment, avant de se changer rapidement et d’aller profiter de l’après-midi.
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Mer 3 Fév - 23:17
Chapitre 1.4
Chuck & Ivy
domaine du valhalla - petite carrière
03.02.21
→ objectif : la saint valentin vous met du baume au cœur, vous décidez de faire une séance (discipline au choix) en musique! ( 2 pts concours )
Ajustant le couvre reins sur la croupe tondue de Chuck, il ne fallut pas bien longtemps à Ivy pour ressangler de quelques trous et se mettre en selle. Équipée de sa cravache et de ses éperons, elle était déterminée à tirer quelque chose de son cheval et avait donc fait le nécessaire pour y parvenir. Ayant fait face à de nombreuses difficultés en mors simple, Ivy avait finalement opté pour un pelham avec des alliances pour réussir un peu plus à le contenir. De par son poids plume, un cheval un peu costaud avait vite fait de la balader et Chuck en jouait beaucoup. S'installant en selle à l'aide d'un montoir pour préserver son dos, elle s'assura une dernière fois que la sangle était opérationnelle avant de demander le pas au trakehner qui s'y plia sans trop broncher. Tant qu'on lui en demandait peu, il semblait tout de même apte à se montrer un minimum coopératif. Pendant un bon moment, la russe se contenta donc de le faire marcher un peu partout sur la piste, le temps de mettre ses muscles en route tranquillement. Ce n'est que lorsqu'elle commença à venir tendre ses rênes en demandant du contact qu'il commença à se faire un peu moins volontaire. Lui demandant de s’incurver dans les coins ou sur des cercles, elle n'avait tout bonnement aucune réponse. La même chose se produisit au moment de mobiliser un peu ses épaules ou ses hanches, il faisait simplement la sourde oreille. Se fâchant Ivy réitéra sa demande, plantant un peu plus ses éperons dans ses flancs pour se faire plus claire. Il n'avait pas le choix, il devait obtempérer. Piqué par les éperons, bien que ceux-ci étaient ronds, Chuck n’eut d'autres choix que de répondre à la demande pour que la sollicitation s'achève. Dans un sens le bai avait de la chance dans son malheur, sa cavalière, bien que immorale, avait une main douce et savait utiliser finement des aides. Alors, au pas puis au trot, c'est en traînant les pieds et à contre cœur qu'il réalisa les petits exercices qu'on lui intimait. Malgré tout sa colère grandissait en lui, et il n'attendait qu'une chose : l'opportunité de mettre sa cavalière à terre, ou au moins de la décourager durablement. Il profita donc du moment tant attendu du galop pour embarquer la jeune femme. La petite carrière, pas si petite que ça en réalité, était bordé d'une clôture, alors il chercha à piler à proximité de l'une d'elles pour éjecter Ivy. La cavalière avait une bonne assiette et commençait à avoir l'habitude des caprices du trakehner, alors elle n'était pas prête de lâcher facilement. Lorsqu'il chercha à bondir en avant au galop, elle le reprit aussitôt, donnant un coup sec dans le mors pelham. Chuck leva aussitôt la tête, surpris et protestant contre cette action de main qu'il n'appréciait vraiment pas. La chamaillerie dura de longues minutes, jusqu'à réussir à le faire galoper en le gardant plus ou moins sous contrôle. Malgré tout, elle le sentait faiblir dans ses protestations à chaque séance. Peut-être s'était-il enfin résigné? En attendant ce n'était pas pour déplaire à sa propriétaire qui le repassa finalement au pas le temps de souffler, suite à quoi ils pourraient commencer l'exercice du jour.
Ce matin la séance serait principalement orientée sur le contrôle de l'allure et les transitions dans et entre les allures. En soi c'était quelque chose que Chuck connaissait déjà, il s'agissait surtout de lui rafraîchir un peu la mémoire entre autres. Ayant envie de travailler en musique, et sachant très bien que Chuck n'y était pas réactif, elle sortit sa petite enceinte portable qu'elle alluma et connecta en Bluetooth via son téléphone avant de glisser l'objet entre la selle et l'amortisseur. Ainsi coincée elle ne devrait plus bouger. Lançant une playlist au hasard elle demanda alors à Chuck de prendre le trot d'une pression des mollets. Les oreilles en arrière le bai n'avait pas envie d'avancer, alors pour le pousser elle l'éperonna. Levant d'un coup la tête Chuck s'élança à l'allure désirée, fouaillant l'air de la queue en ronflant. Finalement ils tombèrent dans un trot précipité, fuyant complètement vers l'avant. L'idée pour le moment c'était de travailler les variations dans l'allure au trot, alors pour commencer, le poussant avec son bassin, elle lui demanda d'allonger sa foulée. Jusqu'ici elle n'avait aucun mal à obtenir ce qu'elle voulait de son têtu de cheval. Ils firent un tour de piste quasi complet, et aussitôt en A elle quitta la piste pour l'incurver sur un cercle où elle lui demandait de rassembler son trot. Mécontent Chuck fuyait avec les postérieurs en cherchant à se rebiffer. Il leva les antérieurs à quelques reprises mais ne se cabra pas pour autant. Pour le remettre dans le droit chemin la russe leva haut sa main et laissa la cravache s'abattre sur la croupe du trakehner qui décocha une puissante ruade en signe de protestation. Prenant un petit galop précipité elle se servit sans mal du mors sévère pour lui casser une dent et le repasser à l'arrêt complet. D'une main elle le retenait fermement, de l'autre elle le cravacha en le grondant. Oreilles en arrière ils répartirent sur l'exercice. Allonger l'allure ne posait pas de soucis, mais rassembler sur le cercle n'était clairement pas dans les intentions de Chuck qui fit son possible pour envoyer balader la demande. De nouveau le couple entrait dans un duel sans fin. Ivy comprit bien vite qu'elle allait devoir se contenter d'un seul exercice une fois encore. Chuck était vraiment insupportable quand il s'y mettait, et même si elle l'appréciait elle allait bien devoir le dompter un jour ou l'autre. Sans faiblir, Chuck continuait de se débattre, ruant et moutonnant sans cesse dès qu'elle refermait son emprise sur les rênes. Elle avait beau avoir une main douce, elle savait se montrer brutale et le bai en faisait clairement l'expérience. La musique retentissait, légèrement couverte par le bruit de cavalcade désordonné de Chuck qui cherchait constamment à fuir vers l'avant pour échapper aux demandes. Le coup de cravache de trop et Chuck se dressa droit comme un I le temps de quelques secondes avant de retomber au sol. Seulement Chuck était épuisé, et après une demi-heure de concurrence, obtempéra. Alors ils purent réaliser l'exercice prévu, allonger dans la longueur et rassembler sur un cercle en A et en C. Ce n'est qu'une fois correctement réalisé aux deux mains qu'Ivy concéda à s'en arrêter là. Elle avait, encore une fois, gagnée la bataille.
Ramenant finalement Chuck au pas pour de bon, Ivy l'incita à étendre son encolure pour tendre sa ligne de dos. Chuck était fatigué et trempé de sueur après avoir autant bataillé et ne chercha même pas à résister à la demande. Naseaux dilatés l'étalon reprenait son souffle en traînant un peu les sabots. Profitant du calme partiel de sa monture, Ivy sortit son téléphone, le temps de changer de musique et de prendre une petite story instagram en disant que la séance avait été compliquée mais c'était tout de même fini sur une note positive. Elle savait pertinemment que les storys montées faisaient souvent plus de vue, et puis il fallait bien alimenter le contenu pour les abonnés. Elle en avait amassé un petit nombre, avec sa troupe un peu atypique. En tout cas Chuck était un des préférés, notamment à cause de son caractère épicé. Même si elle en bavait avec lui, elle aussi elle l'appréciait bien ce grand dadet. Il était compliqué, elle en bavait clairement, mais elle s'attachait à lui au fur et à mesure du temps. Elle n'était pas toujours opérationnelle avec lui, notamment parce qu'elle n'avait pas l'habitude qu'un cheval lui résiste de la sorte, mais elle espérait un jour réussir à tirer le meilleur de ce trakehner. Pensant à un avenir un peu plus gai, Ivy coupa finalement la musique et rangea son enceinte dans sa poche. Le temps de descendre puis elle dessangla d'un trou et remonta les étriers. À présent il allait passer à la douche et au solarium, ce n'est qu'après qu'il aurait le droit de se rendre au paddock.
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Jeu 4 Fév - 11:44
J'espère vraiment que ces deux là finiront par trouver un terrain d'entente!
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Ven 5 Fév - 19:54
Séance de mise en selle
Timberland & Carly
domaine du valhalla - carrière
05.02.21
→ objectif : aujourd'hui votre coach/professeur décide que ça sera de la mise en selle, racontez-nous votre séance! ( 2 pts concours )
Laissant Timberland marcher un peu partout dans le manège, Carly en profitait pour s'étirer un peu les bras et les jambes. Kristen avait prévenu, ça serait de la mise en selle. Ses prières avaient donc été vaines, elle allait souffrir de tous ses membres. Par pitié, elle espérait que Timberland n'en rajouterait pas une couche. En temps normal, maintenant qu'elle le connaissait, elle n'avait plus le souci de précision avec les boutons, ce qui fâchait toujours le noiraud, mais durant une mise en selle, elle priait pour ne pas le contrarier. En attendant fallait-il déjà s'échauffer, alors elle prit soin de le laisser mettre ses muscles en route avant de l'assouplir un peu à l'aide d'incurvations dans les coins et sur des cercles, sans oublier de mobiliser un peu les hanches et les épaules. Concentrée sur sa posture et ses aides, elle faisait son possible pour être discrète et claire. Jusqu'ici tout allait plutôt bien et le frison mettait du coeur à l'ouvrage. C'était des exercices routiniers pour lui, il n'avait donc aucun mal à s'y plier. Petit à petit ils prirent le trot pour, dans un premier temps, avancer un peu partout, puis seulement ensuite reprirent les petits exercices qu'ils avaient vus précédemment. Comme souvent Kristen lui rappela de bien regarder là où elle allait et non pas les oreilles de son cheval, aussi magnifiques étaient-elles. Plus amusée que contrariée par la remarque, Carly s'appliqua donc durant la suite de leur détente jusqu'au moment de galoper. Reculant sa jambe extérieure il n'en fallut pas plus à Timberland pour comprendre ce qu'on attendait de lui et partir dans un joli galop. Aux deux mains ils suivirent la piste, se mirent sur des cercles où elle tâchait de conserver l'incurvation, de quoi bien terminer leur détente. Finalement, après une bonne dizaine de minutes en selle, le coeur de la séance pouvait commencer, au plus grand damne de Carly qui espérait qu'elle ne souffrirait pas trop le lendemain.
Pour le premier exercice Kristen lui demanda de croiser les étriers sur le pommeau, ce qu'elle fit. Visiblement, elle commençait assez sévèrement. Tout en indiquant à sa cavalière de prendre le trot sur la piste, elle lui expliqua qu'elle allait devoir trotter assis sans étriers et les mains dans le dos. Alors elle fit un nœud aux rênes qu'elle posa sur l'encolure de Timberland et attaqua l'exercice. Le dos légèrement voûté et les jambes qui s'avançaient, elle reçut une petite pique amicale de sa professeur qui tâchait de lui montrer ses défauts. Son ego en prenait un coup mais Carly faisait de son mieux. Cela faisait des années qu'elle n'avait pas fait de la mise en selle et visiblement, elle avait tout intérêt à s'y remettre plus fréquemment. Peinant, elle avait néanmoins de la chance que Timberland compatisse et, puisqu'on ne lui demandait rien, ne se fâchait pas. La torture s'éternisa quelques minutes, ne faisant une pause que lorsqu'il fallait changer de main. Elle s'estimait déjà heureuse que le noir soit confortable, mais elle ne manquait pas de se plaindre auprès de Kristen pour ses choix de tortionnaire.
Finalement, la jeune femme eut droit à une pause avant de poursuivre avec un exercice un peu différent. L'idée était de trotter enlever, mais sans les étriers. Au moins elle avait le droit de reprendre ses rênes. Dès que le top départ fut donné, Carly remit donc sa monture au trot. Elle avait beau pousser sur ses mollets pour se lever, elle retombait souvent lourdement dans sa selle. Timberland s'en vexa d'ailleurs, reculant les oreilles et fouillant de la queue. Ne voulant pas le fâcher plus que de raison elle donna le meilleur d'elle-même. Un peu rouillée il lui fallut un bon moment pour réussir à faire ce qu'on attendait d'elle. Kristen ne cessait de lui rappeler de bien regarder devant elle, de se tenir droite et de tenir le pommeau ou la crinière si cela pouvait l'aider. En effet, faisant de son mieux pour appliquer les précieux conseils de Kristen, les résultats furent petit à petit un peu plus satisfaisants. Félicitant les efforts de son élève, Kristen l'autorisa finalement à repasser au pas, le temps de récupérer, avant de passer à l'ultime exercice qu'elle avait préparée tout spécialement pour elle.
Cette fois-ci, Carly avait enfin l'autorisation tant attendue de remettre ses étriers, il était temps de travailler au galop. L'idée allait être d'alterner une position "gendarme" qui représentait un parfait alignement des épaules, du bassin et des chevilles, avec une position "jockey" ou au contraire il fallait avoir les épaules très en avant, les fesses reculées et le dos presque à l'horizontale avec le nombril au-dessus des pieds. En soi rien de bien catastrophique aux yeux de la cavalière, mais ne voulant pas parler trop vite, elle garda cette réflexion pour elle. Le temps de mettre Timberland au galop et l'exercice commença. Dans un premier temps Kristen lui demanda de faire un tour complet dans une position puis dans l'autre, le temps de s'y habituer. Carly répéta l'exercice aux deux mains, pour le moment rien de très ardu. Ce n'est qu'une fois familiarisé avec les deux positions que sa coach qu'elle lui fit alterner les positions, d'abord en espaçant, puis petit à petit en les demandant toutes les cinq foulées, puis trois, puis deux. Elle passait son temps à passer d'une position bien droite à presque couchée et elle commençait à n'en plus le voir le bout. De plus, s'excitant un peu car s'ennuyant, Timberland ne manquait pas de corser le travail en cherchant à accélérer outre mesure.
Après une heure de torture, Kristen annonça finalement que la séance touchait à sa fin et qu'elle pouvait repasser au trot puis au pas. N'ayant plus de jambes ni de souffle, Carly n'y manqua pas. Rênes longues elle laissa le frison marcher un peu partout sur la piste, le temps de récupérer et de revenir au calme. Pendant ce temps elle ne manqua pas de débriefer avec Kristen qui appuya autant sur ses défauts que sur ses qualités, du moins ce qui concernait la séance du jour. Un dernier petit conseil et elle s'éloigna pour monter les barres en prévision du prochain cours qu'elle allait donner. Quelques foulées de pas supplémentaire et Carly descendit finalement, dessanglant d'un trou et remontant ses étriers. Aussitôt elle passa les rênes par-dessus ses oreilles avant de l'emmener vers l'air de préparation. Elle était épuisée.
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Sam 6 Fév - 15:38
Je vois déjà les courbatures de la pauvre Carly arriver
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Sam 13 Fév - 17:05
Découverte du van
Charleston & Tedrick
domaine du valhalla - carrière
13.02.21
→ objectif : peu importe l'avenir que vous réservez à votre cheval, il est important de pouvoir le déplacer sans encombre. Aujourd'hui, il est temps de lui faire découvrir le van! ( 5 pts à miser )
Le temps de finir d'être pansé que Charleston suivait de près son propriétaire. Dans un premier temps le bai brun ne comprit pas vraiment. À cette heure-ci, généralement, il travaillait ou se rendait aux paddocks, pourtant son propriétaire ne semblait pas de cet avis-là. La porte de l'écurie était grande ouverte et c'est en quittant le lieu couvert qu'il comprit qu'en effet, l'humain avait sans doute des projets bien différents de ceux auquel s'attendait le jeune cheval. Une main sur son encolure son propriétaire le caressait tout en prononçant quelques mots qui ne faisaient pas sens pour l'entier. La langue des humains était très riche, mais en réalité Charleston ne s'en tenait qu'aux ordres qu'il connaissait, mais dans les propos de Tedrick il n'en reconnaissait aucun. Le timbre de sa voix était néanmoins apaisant et il se détendit un peu en observant la grande machine immobilisée au centre de la grande carrière. Elle ne lui était pas vraiment familière, il ne s'en était jamais approché, pourtant il l'avait déjà vu en action. Elle avalait des chevaux tout rond et partait, tracté par l'engin que les humains utilisaient pour se déplacer plus facilement. Néanmoins les chevaux revenaient toujours, alors où allaient-ils? Est-ce que la machine les recrachait-il? Un peu figé son propriétaire donna un léger à-coup sur la longe pour le rappeler à la réalité et lui demander de le suivre, le bai brun obéissant sans plus chercher à protester.
À pas feutrés Charleston observa les contours de la boîte. La rampe était baissée, laissant voir l'intérieur de cette machine. Prenant le temps de le laisser bien voir ce qui l'intéressait, son propriétaire lui proposait de faire le tour de l'installation. Le bai brun accepta sans attendre et se mit bien vite à observer et sentir les différents contours. Pour le moment il n'était pas vraiment question de le faire grimper à l'intérieur mais plutôt de lui permettre de voir et sentir ce qui pouvait attirer son attention, et éviter des petits coups de frayeurs pour des bêtises qu'il n'aurait pas vu plutôt. Fin limier l'entier ne décollait pas vraiment son nez des parois du van, très occupé à sentir et analyser tout ce qui passait sous ses narines. Le temps d'une caresse et d'une friandise encourageante puis Tedrick lui indiqua de le suivre. Plutôt docilement Charleston suivit donc son propriétaire qui faisait demi-tour pour faire face à la rampe. Il n'en fallut pas plus au bai brun pour comprendre qu'il allait sans doute se faire ingurgiter par la machine et sans attendre il fit un pas en arrière, méfiant. Se voulant rassurant Tedrick l'encouragea avant de lui montrer le seau qui attendait à l'intérieur du van rien que pour lui. Peut-être que la nourriture permettrait de le convaincre qu'il pouvait monter dedans sans crainte? C'était ce qu'ils allaient voir aujourd'hui.
Encourageant Tedrick l'incita à s'approcher de la rampe, malgré tout l'entier était assez peu à l'aise avec l'idée et évitait à tout prix d'avancer, quitte à marcher de biais. Son propriétaire n'était pas là pour le brusquer mais pour lui faire comprendre que le van n'était pas quelque chose de dangereux qui allait l'avaler tout cru. De plus il savait bien que la différence nette de luminosité n'aidait pas. Dehors il y avait un quand même du soleil alors que l'intérieur du van était plus dans l'ombre. Voyant que sans artifices il n'arriverait à rien, l'homme attrapa finalement une friandise qu'il présenta au cheval pour l'encourager à mettre au moins un pied sur la rampe. Analysant la situation Charleston se laissa finalement tenté, voulant faire plaisir et se disant qu'une friandise n'était pas de refus. Il fallut moins longtemps que ce que Tedrick aurait pensé pour lui faire comprendre qu'il pouvait poser les antérieurs sans danger sur la rampe, toujours félicitant d'une friandise pour le garder motivé. Une fois qu'il mettait les antérieurs sur la rampe sans trop de problèmes, il était donc temps de rentrer tout entier dans le fameux van.
Histoire de le motiver à entrer en entier Tedrick intima à Adrian de rejoindre l'intérieur du van et de lui montrer le seau dans lequel ils avaient mis quelques morceaux de pommes, une gourmandise qui devrait faire effet sur le bai brun. L'attention du jeune cheval fut toute suite captée sur le seau, comprenant au bruit qu'il produisait qu'il y avait de la nourriture à l'intérieur. Une oreille en avant, observant la situation, il posa un premier antérieur sur la rampe, suivit d'un second. Il chercha bien à étendre son encolure pour atteindre le seau sans plus d'efforts mais en vain, il allait donc devoir se déplacer s'il voulait se remplir la panse. Prenant un moment de réflexion il resta immobile, renifla la rampe et le sol du van, puis posa un premier postérieur. Lui flattant l'épaule pour l'encourager son propriétaire proposa à Adrian de continuer à l'inciter à avancer avec la nourriture à la clef. Obéissant fidèlement aux consignes de son compagnon le jeune homme agita le seau jusqu'à ce que Charleston se décide à poser le second postérieur et avancer jusqu'à lui. Aussitôt le bai brun se remplit l'estomac des quartiers de pomme qui passaient près de ses lèvres, heureux de pouvoir manger un petit peu. Seulement une fois dessus il fallait bien descendre, et cette fois-ci c'est Adrian qui s'en chargea. Cela avait beau étonner son propriétaire, le selle français ne sembla pas peiner à faire marcher arrière, prenant simplement garde à l'endroit où il posait ses sabots. Dès qu'il fut sur la terre ferme il fut récompensé. Le temps d'une petite pause pour éviter de le blaser, ils retournèrent à quelques reprises. L'objectif n'était pas d'aller vite mais que le concerné rentre sans crainte dans le van qu'il allait bientôt côtoyer plutôt régulièrement.
Il n'avait suffi que d'une petite heure pour que Charleston devienne un habitué du van. Il montait et descendait sans difficulté, et même s'il fallait quelques minutes pour le faire monter, il était détendu et semblait avoir compris que ce n'était pas bien méchant. S'il avait besoin d'un peu de temps pour s'habituer au changement de luminosité il grimpait quand même de bon coeur, surtout en sachant qu'il aurait une récompense à la clef s'il y mettait du sien. Content de l'effort fourni par le bai brun son propriétaire lui accorda donc une dernière friandise avant de s'en arrêter là. Charleston avait découvert le van, y montait et descendait sans problème, ils avaient donc atteins le but qu'ils s'étaient fixés. Lui caressant l'encolure il était donc maintenant de temps de le laisser profiter de sa journée. Ils quittèrent alors la carrière pour rejoindre le paddock où les autres entiers avec qui il partageait son pré se trouvaient déjà, prêts à l’accueillir.
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Dim 14 Fév - 15:05
Le van qui avale les chevaux tout rond, je ne m'y attendais pas!
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Ven 19 Fév - 23:44
Chapitre 1.1
Marble Jean & Tedrick
domaine du valhalla - carrière
19.02.21
Passant une jambe par dessus le quartier de selle, Tedrick prit le temps de resserrer la sangle de quelques trous avant de s'installer plus correctement, réunir ses rênes et presser les flancs de Marble Jean qui prit le pas aussitôt qu'on le lui intima. La brave croisée mastiquait dors et déjà son mors tandis que son cavalier accompagnait son pas avec le bassin.Il était de bien meilleure humeur que durant la matinée où il avait eu un peu le blues aux côtés de Valiant. Il avait profité de cette sortie pour réfléchir et durant sa pause du repas il avait prit le temps de vraiment discuter avec Adrian, notamment de ce qu'il avait fait la veille au soir. Ensemble, ils avaient décidé de mettre totalement fin au monde de la nuit. Plus d'escorting, les revenus du domaine et de l'élevage étaient très suffisant pour conserver leur fortune et être à l'aise jusqu'à leur retraite. Tedrick n'avait plus à se soucier de l'argent et il fallait qu'il en prenne conscience. Mais maintenant que la discussion avait eu lieu et la décision prise il se sentait plus léger, dans son corps et surtout dans sa tête. C'était donc de plutôt bonne humeur qu'il était prêt à commencer cette séance aux côtés de la jument baie. Flattant son épaule il raccourcit finalement ses rênes avant de demander à la jument de se poser sur le mors et de s'arrondir, ce qu'elle fit volontiers. Prenant son temps il commença sa détente par faire beaucoup de transitions dans l'allure et entre les allures, après tout, toute la séance du jour allait tourner autour de ce sujet. Il était donc important qu'elle soit bien réactive, aux ordres pour que la séance se passe correctement. Elle était douce, volontaire et cherchait toujours à faire plaisir à son cavalier, cette jument était une perle aux yeux de son propriétaire qui était heureux de la compter parmi les membres de sa troupe. Le temps de bien l'échauffer deux mains puis ils reproduisirent les exercices vus au pas, cherchant toujours à avoir un contact franc et élastique avec la bouche de sa jument qui se prêtait facilement au jeu sans chercher à rouspéter. Ce n'est qu'une fois qu'il fut satisfait de leur échauffement qu'il finit par proposer à sa monture de prendre le galop, ce qu'elle faisait sans plus attendre. Avec enthousiasme elle avançait sur la piste, la queue légèrement montée en panache. Flattant son épaule il la laissa souffler un peu au trot avant de poursuivre à l'autre main. Ainsi, une fois correctement échauffés, ils allaient pouvoir entamer l'exercice qu'il avait prévu pour elle.
Avant de se mettre en selle Tedrick avait pris soin de disposer deux barres au sol en ligne droite à vingt mètres de distance l'une de l'autre. Ainsi, ils allaient pouvoir travailler les contrats de foulée sans les contraintes du saut d'obstacles et sans user sa jument sur les sauts. Ainsi, ils pourraient notamment se concentrer sur un tracé imposé avec des distances. Jambe intérieure à la sangle et jambe extérieure reculée Teddy commença donc à demander un départ au galop à sa jument qui s'élança aussi sec. Pour commencer l'objectif était de réaliser cinq foulées entre les deux barres au sol. Dès qu'ils rentrèrent sur le dispositif Tedrick compta donc ses foulées, malgré tout la jument manquait un peu de train et en fit une de trop. Ainsi, reprenant calmement, il demanda un peu plus de jus à sa monture qui répondit présente à la sollicitation de son cavalier. Ainsi, les cinq foulées arrivèrent pile poil. Avant d'en ajouter une foulée ou d'en retirer une foulée l'allemand jugea qu'il était préférable de commencer par obtenir les cinq foulées parfaitement. Alors ils retournèrent sur le dispositif à chaque main pour travailler symétriquement. Ce n'est que lorsque l'exercice fut réalisé parfaitement que le jeune homme décida de compliquer, cette fois-ci en demandant une foulée supplémentaire, ce qui signifiait qu'il fallait rétrécir sa foulée sans perdre de vitesse en variant l'amplitude. Calme et attentive la jument n'eut aucune difficulté à répondre présente et s'impliquer dans l'exercice. Ainsi réduire la foulée n'était pas quelque chose d'impossible pour la belle, et une fois maîtrisé, Tedrick put commencer à s'amuser à alterner entre cinq et six foulées. Après quelques passages aux deux mains, il était temps pour le duo de s'attaquer à quatre foulées. Ainsi cette fois-ci il allait fallait allonger la foulée. S'aidant de son bassin, il compta ses foulées entre les deux barres. Il serait mentir de dire que les quatre foulées demandées vinrent sans encombre. À chaque fois la jument en marquait cinq et il fallut un peu de patience et plusieurs répétitions pour atteindre les quatre foulées qu'attendaient Tedrick. Quoi qu'il en soit Marble Jean faisait des efforts et l'effort fourni ne tarda pas à payer. Ainsi, après plusieurs passages, il obtenait de sa jument quatre foulées entre les deux barres. Heureusement que sa bonne volonté était de la partie, avec des chevaux un peu truffés, l'exercice aurait été bien plus long à réaliser correctement. Une fois les quatre foulées obtenues correctement sur plusieurs passages, alors il put alterner de nouveau entre cinq, six et quatre foulées entre les barres pour éviter que la jument n'anticipe trop les demandes et se concentre sur son cavalier.
La séance ayant duré une heure entière, Tedrick décida finalement qu'il était temps pour eux de s'en arrêter là. Repassant progressivement la jument au pas il lui rendit les rênes le temps de la laisser souffler et de revenir au pas. Ne manquant pas de lui caresser l'épaule, il était vraiment fier de ce qu'elle avait montré aujourd'hui. Du haut de ses cinq ans elle était gentille, de bonne composition et faisait toujours de son mieux pour satisfaire les humains autour d'elle. C'était une jument incroyable avec un cœur énorme, il l'avait remarqué déjà lorsqu'elle était pouliche. Avec un si bon fond et le potentiel apporté par ses parents il n'y avait aucun doute qu'elle saurait faire ses preuves lorsqu'elle entamerait les CSI futures élites l'année prochaine. En attendant il était certains qu'ils continueraient ensemble de travailler dur pour atteindre les objectifs qu'il s'était fixé. Après tout il ne réaliserait pas ses projets en restant là les bras croisés, c'était certains. Finalement, après l'avoir laissé marcher plusieurs minutes il l'immobilisa au centre de la carrière bordée de murets et de haies. Déchaussant ses étriers Tedrick se laissa alors glisser à terre avant de remonter les étriers et de dessangler d'un trou. Il était temps pour la jolie baie d'avoir un bon pansage et de retrouver ses copines au paddock tant que le temps le permettait.
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Dim 21 Fév - 22:38
Chapitre 1.4
Pouchkine & Kristen
écurie indéterminée - carrière
21.02.21
Finissant de préparer Pouchkine il ne fallut pas plus longtemps pour que Kristen ne se mette en selle afin de rejoindre le paddock de détente. En ce dimanche après-midi le duo allait faire son premier tour sur un CSO amateur un mètre cinq. Le trotteur avait participé à plusieurs compétitions club où il s'était montré plutôt enthousiaste, à présent ils allaient donc franchir une nouvelle étape. Avant de voir le résultat final, il fallait d’ores et déjà commencer par l'échauffer, ainsi Kristen commença par faire marcher quelques minutes l'entier qui se montrait plutôt respectueux, quoique parfois un peu trop concentré sur les copains autour de lui. Passant dans les premiers de l'épreuve il n'y avait pas de temps à perdre, ce qui poussa Kristen à accélérer un peu sa détente. Le temps de l'assouplir sur quelques cercles incurvés et de travailler un peu les transitions dans l'allure, puis elle passa au trot. La musique résonnait dans les haut-parleurs, pourtant le trotteur semblait plutôt à l'aise avec l'ambiance. Ce n'était pas son premier concours et sa propriétaire aimait bien mettre un peu de musique durant ses séances de temps à autre, notamment lorsqu'ils travaillaient une reprise en musique. En tout cas Pouchkine était à l'aise et c'était bien là le plus important. Ainsi, reproduisant les mêmes exercices que précédemment vus au trot, Kristen termina sa détente aux trois allures à chaque main, veillant à ne pas gêner les autres cavalières et éviter à tout prix les queues de poisson, elle détestait ça, vraiment. Ils eurent à peine le temps de sauter quelques fois le croisillon et le vertical disposés dans la carrière qu'ils étaient déjà appelés sur leur tour.
Disciplinée Kristen fit son entrée sur la piste au trot sans gêner le cavalier précédemment qui lui laissait la place. Le temps que les barres tombées au sol soient remises à leur place originelle, puis elle put adopter le galop et se diriger vers le premier obstacle qui annoncerait le début de leur parcours. Sage et aux ordres Pouchkine se dirigeait dans un galop de circonstance en direction du premier saut, un oxer entièrement blanc qui longeait la barrière. Serrant les mollets Kristen insuffla un peu de courage et de témérité dans sa monture qui poussa sur ses postérieurs pour se rendre de l'autre côté de cet obstacle en travers de sa route. C'est une ligne brisée qui les conduisit en direction de l'obstacle précédent, un vertical blanc et violet que Pouchkine ne chercha pas à refuser. Encouragé d'une parole et d'une caresse furtive sur l'épaule, Kristen ne tarda pas à se diriger vers l'obstacle suivant sans perdre de rythme. Faisant une grande boucle le couple revînt bientôt sur ses pas pour venir sauter un oxer violet et blanc collé à l'obstacle qu'ils venaient tout juste de franchir. Attentif Pouchkine se prépara et bondit de l'autre côté avant de tourner vers la droite pour venir chercher le vertical suivant. Le temps de changer de pied et le trotteur était de nouveau concentré sur son tracé, tout autant que sa cavalière qui semblait en trans, concentrée sur ce qu'elle faisait et rien d'autre. Bientôt le vertical fut suivi d'un oxer blanc et vert sapin, trois foulées après l'obstacle précédent. Ne se laissant pas surprendre Kristen compta ses foulées avant d'accompagner le mouvement de sa monture qui n'en démordait pas. Une nouvelle boucle et le couple prenait la direction d'un vertical violet et blanc dont l'entier ne fit qu'une petite bouchée. Désunie à la réception Kristen profita des quelques foulées qu'elle avait devant elle pour le remettre sur le bon pied, puis ils se frottèrent à un vertical blanc et vert dont les chandeliers rappelaient des palmiers. Une nouvelle boucle en passant par la piste les guida vers un autre oxer vert et blanc. Docile Pouckine se montra attentif et le franchit sans chercher à se précipiter. Une foulée de trot à la réception et il était de nouveau dans un bon galop, prenant une ligne courbe à gauche pour venir sauter l'obstacle suivant, un vertical blanc et noir suivit deux foulées plus loin d'un oxer assortit. La combinaison passa bien et le couple se dirigea donc en direction d'un oxer blanc et bleu. Si le trotteur le sauta sans histoire, il repassa au trot et il fallut de nouveau le relancer afin de venir aborder sereinement le vertical rouge, noir et blanc qui se profilait à l'horizon et qui marquait la fin du parcours. Ce dernier saut marqua leur premier sans faute pour leur premier amateur.
Caressant farouchement l'encolure de Pouchkine, elle le laissa galoper, savourant pleinement se sans faute si gratifiant. Lorsqu'elle avait fait la rencontre du trotteur il ne savait rien faire. Débourré dans son jeune âge il se contentait de faire des shootings photos pour des marques équestres. Elle avait repris tout à zéro avec lui, de comment avancer et s'arrêter sur demande jusqu'à ses premiers sauts. Du temps et du travail avaient été fournis, et le résultat était réellement satisfaisant. Comme un autre Pouchkine s'en sortait sur un parcours à un mètre cinq et sa propriétaire ne pouvait pas être plus fière de lui, ce cheval qu'elle n'avait jamais cessé d'aimer, son âme soeur équine en quelque sorte. C'est émue qu'elle quitta donc la piste sur le dos de sa fidèle monture, heureuse de ce qu'il lui avait offert cet après-midi-là.
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Lun 22 Fév - 9:40
Bien joué!
+ 1 en dressage + 4 en saut
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Ven 12 Mar - 18:14
Chapitre 1.5
Pouchkine & Kristen
écurie indéterminée - carrière
12.03.21
Tenant les rênes de Pouchkine, Kristen faisait une dernière fois le vide dans sa tête pour se concentrer sur son parcours. C'était la seconde fois que le trotteur bai se retrouvait confronté à un terrain de concours et il semblait tout aussi détendu que la première fois. Ce cheval était d'une nature si posée qu'elle avait du mal à croire qu'elle était partie d'un cheval à peine débourré. Les années, le travail et la patience payaient leurs fruits pour de bon et elle le sentait vraiment prêt. Elle ne pouvait pas dire qu'il avait un potentiel incroyable, il ne dépasserait sans doute jamais les amateurs 3, mais elle était fière de ce qu'il était devenue et de ce qu'il continuait de devenir. Alors lorsque ce fut le temps d'entrer en piste, c'est sereinement qu'elle pressa ses flancs pour lui intimer de prendre le trot afin d'aller affronter leur tour. Le mettant sur un cercle elle prit le temps de trouver le bon galop avant de se diriger sur le premier obstacle.
Avec assurance le couple franchit le premier obstacle qui ouvrait le parcours, un oxer blanc et noir toisé à approximativement 1m05. Concentré l'entier poussa sur ses postérieurs et plia ses antérieurs pour le franchir sans encombre. Elle ne l'avait pas trop aidée en arrivant légèrement de biais, pourtant Pouchkine avait pris sur lui et rattrapé le coup comme il pouvait. Ce n'était pas le chrono pour autant que le couple visait, mais plutôt un parcours aussi propre que la dernière fois. Alors, prenant son temps, elle le guida vers le second obstacle. Continuant sur une ligne courbe vers la droite, le temps de quelques foulées, Pouchkine franchissait un vertical bleu et blanc qu'il regarda à peine malgré le soubassement assez voyant. Poursuivant son chemin il retourna sur la piste, tournant à droite derrière un obstacle avant de couper la piste en diagonale pour venir sauter un vertical blanc et rouge. Le redressant, Kristen compta ses foulées jusqu'à 5 ans de sortir du double via un oxer blanc, bleu clair et jaune. Hésitant quelques secondes il ne fallut pas très longtemps au bai pour se ressaisir et le franchir d'un bon. Tournant à gauche un peu avant la piste ils se dirigèrent bien droit sur un oxer bleu, blanc ainsi que rouge. Donnant un peu de courage à son cheval avec une pression des mollets, Kristen l'incita à sauter, ce qu'il fit sans broncher. Une foulée puis il franchissait l'obstacle suivant, un vertical bleu et blanc. Après une bonne ligne courbe, ils se dirigèrent vers un vertical bleu clair et bleu foncé derrière lequel ils étaient précédemment passés pour tourner. Pouchkine cette fois-ci n'hésita pas et passa de l'autre côté. Le temps de tourner derrière un obstacle et il se propulsait derrière un vertical jaune et noir qui ne l'inquiéta nullement. Quelques foulées plus tard et ils survolaient un oxer brun clair et blanc. Dessinant une grande courbe ils approchèrent finalement d'un oxer blanc et brun, assortit à celui sauté précédemment suivit d'un vertical bleu et blanc qui marquait la fin de leur tour.
Laissant Pouchkine galoper encore quelques foulées, elle lui caressa en l'épaule en lui répétant à quel point elle pouvait être fière de lui. Après tout, il lui venait du rêve à chaque séance, chaque concours, il était normal de le remercier! Alors, rênes longues, elle quitta la piste pour finalement mettre le pied à terre dans l'allée. Elle allait pouvoir lui offrir une friandise bien méritée et surtout de l'eau! Après tout il faisait chaud aujourd'hui et il devait être assoiffé. En tout cas elle allait prendre bien soin de lui à présent!
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Sam 13 Mar - 11:27
Beau parcours!
+ 4 en obstacle
+ 3
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Dim 14 Mar - 20:09
Chapitre 1.8
Ibis & Ivy
domaine du valhalla - carrière
14.03.21
La jambe par-dessus le quartier, Ivy ressanglait une dernière fois la camarguaise avant de s'installer correctement en selle pour lui demander de prendre le pas. Plutôt réactive la petite jument grise ne tarda pas à se mettre en mouvement, commençant dors et déjà à mastiquer son mors bruyamment. Son allure vive était moins précipitée que Chuck, et dès lors qu'elle grimpait sur le dos de sa monture, sa cavalière ne pouvait que se sentir bien, et heureuse. Elle était proche du sang et fougueuse, mais elle n'était nullement Chuck qui était réellement un désastre sous la selle. Alors, sur Ibis, elle prenait une grande bouffée de bonheur et de liberté. Laissant ses muscles s'échauffer tranquillement pour éviter les courbatures et blessures évitables, elle ne cessait néanmoins à penser à Katy. Elle avait quitté le domaine deux jours auparavant, mais elle avait eu des semaines pour se préparer à son départ. La raison aurait pu en faire hérisser certains, mais Ivy ne s'en formulait pas. Elle aimait bien cette jeune jument grise, mais il fallait se rendre à l'évidence. Elle était sage, docile et de bonne volonté, mais le feeling entre elles n'était jamais passé. Elle était même assez quelconque pour son ancienne propriétaire. Là où elle s'était réellement attachée à Ibis et Chuck, Katy n'avait pas sa place auprès d'elle. Elle avait donc décidé de s'en séparer, et c'était mieux pour l'avenir de toutes les deux. Elle avait donc pris la décision, pour le moment, de cesser d'être propriétaire. Elle avait deux chevaux à elle et c'était suffisant pour l'instant. En attendant, elle allait se concentrer sur eux. Désireuse de se vider l'esprit elle demanda finalement le trot à la jument qui s'exécuta rapidement sans pour autant rompre sa mise en main, bien arrondie et posée sur son mors. Le temps de se mettre en route et elles effectuèrent quelques mobilisations des épaules ainsi que des hanches avant de l'incurver sur quelques cercles pour l'assouplir. Sanguine ne voulait pas dire réactive et Ibis se prêtait formidablement bien au jeu, s'exécutant avec volonté et souplesse. Elle était taillée pour le dressage, c'était un fait avéré. Elles achevèrent cette détente avec un peu de galop à chaque main avant de galoper un peu à chaque main.
Remettant la jument camarguaise au pas sur la piste, la jeune femme attendit un tour avant de placer sa protégée sur un cercle. Tout en la gardant ronde, elle plaçait ses aides pour l'inciter à s'incurver. Connaissant par coeur cette demande la jument grise s'exécuta aussi sec, mastiquant son mors tout en s'appliquant. Durant quelques tours elle se concentra de lui demander de s'incurver sur le cercle, puis elle inversa ses aides pour lui demander une contre incurvation.Aussitôt demandé aussitôt fait, Ibis se plia rapidement à l'exercice, visiblement concentré sur ce qu'on lui demandait de faire. Elles firent ainsi quelques tours sur ce cercle de vingt mètres avant de reprendre la piste pour trotter un peu, permettant à la jument de sortir un peu de l'exercice et de se remettre un peu vers l'avant. Ainsi, entre plusieurs pauses, elles répétèrent cet exercice à chaque main, d'abord en incurvant puis en contre-incurvant. Lorsqu'elle eut bien compris le but du jeu, elles poursuivirent en alternant la taille du cercle, le rétrécissant ou l'agrandissant suivant la volonté de sa propriétaire. Ce petit exercice était assez simple pour cette jument expérimentée dans la discipline, mais comme le disait souvent sa coach, revenir aux bases ne faisait jamais de mal, au contraire. Et puis, cela permettait aussi de la remettre dans sa zone de confort avant d'affronter des exercices plus exigeants. Elles répétèrent ce même exercice une bonne trentaine de minutes, ajoutant de temps en temps quelques tête au mur ou croupe au mur afin de ne pas trop la lasser en répétant constamment les mêmes choses. Mais puisqu'elle était appliquée et réalisait royalement l'exercice qu'on lui proposait, elle décida d'arrêter là-dessus. Faire de grosses séances c'était bien, mais de temps un temps une séance courte mais propre faisait autant de bien.
Rendant les rênes à la petite jument, Ivy lui demandant néanmoins d'étendre son encolure pour la redresser et étirer sa ligne de dos après autant de cercles. Protestant un peu dans la main au début, la grise s'exécuta malgré tout. Lui flattant l'épaule sa cavalière espérait déjà pouvoir l'emmener bientôt en compétition. En ce moment l'avenir sportif était plus qu'incertain de toute façon. Entre l'épidémie humaine et équine, il était difficile d'autoriser de nouveau les compétitions, bien qu'il ne s'agissait probablement que de quelques semaines dans le monde équin. Enfin bon, ne déirant pas se préoccuper de ça pour le moment, elle fouilla dans sa poche et en tira un paquet de chewing-gum. Elle mit le freedent mentholé dans sa bouche et le mastiqua tout en se préparant à descendre de selle. Passant les rênes par-dessus la tête de sa monture, il était désormais temps de la rentrer.
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Dim 14 Mar - 20:28
Une bien jolie séance
+ 5 en dressage
+ 5
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Ven 19 Mar - 15:16
1.4 - élève modèle
Fleur du Mal & Tedrick
domaine du valhalla - carrière
19.03.21
Mastiquant son mors dans un bruit métallique, Fleur du Mal marchait dans la grande carrière, suivant le liseré sans broncher. De temps en temps son regard se portait sur les paddocks terrasses sur laquelle elle avait une vue imprenable, seulement la vision des copains ne semblait pas beaucoup la perturber. Gardant un contact moelleux avec sa bouche, Tedrick pianotait sur ses rênes pour tâcher de la détendre au maximum. Plutôt coopérative de nature, la jument noire ne cherchait aucunement à fuir le contact ou à faire sa mauvaise tête, se contentant de marcher un peu partout dans la carrière, le temps de mettre ses muscles en route. Le dos réchauffé par le soleil, elle semblait plutôt de bonne humeur. Un cavalier ne la connaissant pas ne l'aurait sans doute pas remarqué, mais Tedrick avait bien remarqué la manière dont ses oreilles tressaillaient régulièrement, signe qu'elle était levée du bon pied. Caressant affectueusement son épaule, l'allemand ne lui demandait pas grand-chose. Comme il souhaitait seulement la faire sautiller un peu, il préférait axer sa détente sur beaucoup de variations d'allures et quelques incurvations dans les coins pour la garder à peu près souple. Alors qu'elle adoptait un trot élastique, elle engageait les postérieurs sous la masse sans qu'on ait à l'y inciter. Sa queue légèrement montée en panache, ses crins se levaient et retombaient au rythme des rebonds tandis que ses sabots soulevaient le sable. Elle avait fière allure cette belle jument noire, évoluant avec élégance sur la grande piste bordée de murets. De temps en temps elle regardait les obstacles disposés mais ne s'en préoccupait pas plus que ça. Chaque chose venait en son temps et elle n'était pas du genre impatiente. Prenant finalement le galop, elle gardait une allure de travail sans excès de vitesse. Quelquefois ses oreilles se pointaient vers l'avant, levait la queue tel un étendard en allongeant de peu sa foulée et la rabaissait en reprenant son allure habituelle. Caressant son épaule, Tedrick lui intimait de repasser au trot, le temps de souffler et de changer de main. Jamais dans l'opposition, Fleur du Mal était appliquée et réactive, une jument idéale en somme.
La ramenant à l'arrêt le temps de souffler, Tedrick avait prévu pour elle une séance de gymnastique. L'exercice ne serait donc pas très compliqué et les barres pas trop élevées. Il avait placé trois barres au sol espacées d'une foulée de trot, suivit d'un premier croisillon à 60 centimètres à passer au trot. Dès la réception il y avait une foulée de galop suivi d'un croisillon, une nouvelle foulée et un oxer, une dernière foulée et un vertical. Fleur du Mal avait déjà réalisé ce type d'exercice, il ne lui serait donc pas étranger. De toute façon, la connaissant, elle ne refuserait pas une barre. Alors il commença par lui demander de prendre le trot enlevé, suivant le liseré pour finalement doubler en A pour venir, toujours au trot, sur le dispositif. Le regard haut, il encadrait la noiraude avec ses jambes et ses rênes pour s'assurer qu'elle restait bien droite. Sans broncher la jument KWPN franchit les trois barres au sol avant de prendre sa battue pour franchir le croisillon. Accompagnant son saut, Tedrick la laissa prendre le galop pour sauter le vertical, l'oxer et le dernier vertical. Concentrée et impliquée dans l'exercice, sa monture s'appliquait tout autant que son cavalier. Les passages s'effectuèrent tous dans le calme. Il était rare que Tedrick puisse travailler des chevaux aussi docile et froid dans leurs têtes, d'autant plus que la mère de la noiraude était tout l'inverse de sa fille, une jument sanguine, caractérielle et légèrement pétasse. Fleur du Mal elle était d'un calme olympien, d'une bonne volonté et d'une docilité sans failles. En tout cas, c'est donc sans difficulté qu'ils enchaînèrent à plusieurs reprises sur le dispositif afin d'améliorer au mieux les passages. La jument jais semblait tout de même contente de sauter malgré sa placidité apparente, seulement après une vingtaine de minutes à enchaîner les passages, espacés de pas mal de pas et de trot sur la piste, Tedrick décida de stopper la séance ici.
Ramenant finalement sa monture au pas, il la laissa progresser rênes longues sur toute la piste, revenant tranquillement au calme. Lui caressant l'épaule, il remarqua finalement Adrian qui quittait l'écurie, tenant Aphrodite par la longe. Lui souriant, il lui accordait un signe de la main avant de finalement immobiliser la jolie noire. Mettant pied à terre il prit soin de dessangler de quelques trous et de remonter les étriers avant de la ramener jusqu'à l'air de préparation où il pourrait la desseller et lui accorder un bon coup de brosse et quelques friandises. Après tout elle le méritait bien.
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Lun 22 Mar - 22:02
Chapitre 1.4
Bubblegum & Tedrick
domaine du valhalla - carrière
22.03.21
Marchant d'un pas calme sur la piste, Bubblegum plissait les yeux, faisant face au soleil. Malgré tout, il profitait pleinement des rayons qui lui réchauffaient le corps. Sur son dos, Tedrick regardait son téléphone quelques instants. Tandis que le selle français mettait ses muscles en marche à son rythme, son cavalier rangeait finalement son portable pour reprendre les rênes dans les deux mains et se concentrer un peu plus sur sa gentille monture. Le sentant prêt il commença finalement à lui demander de venir s'arrondir en prenant place sur le mors, engageant bien les postérieurs sous la masse pour faire correctement travailler ses muscles. Pas besoin de martingale avec Bubblegum, il se plaçait pour ainsi dire tout seul à la moindre sollicitation, aussi infime soit-elle. Il avait tout d'un brave cheval et était idéal, que l'on soit débutant ou confirmé il savait tout faire et le monter était vraiment un plaisir pour son cavalier. Et puis, c'était l'un de ses premiers chevaux, alors forcément sa valeur sentimentale était élevée. Quoi qu'il en était, désormais âgé de seize ans, il allait bientôt quitter les terrains de concours et devenir un étalon reproducteur, monté uniquement pour l'entretenir physiquement et moralement avant sa véritable mise en retraite. L'allemand espérait tout de même que le temps ne passerait pas trop vite et qu'il pourrait encore un peu profiter de son cheval roux, mais il savait très bien que le temps filait à toute allure. Cherchant à ne pas trop y penser il demandait quelques mobilisations de hanches et d'épaules à sa monture, espaçant ses demandes en plaçant le cheval sur quelques cercles où il lui demandait uniquement de s'incurver. Bubblegum était docile et répondait bien aux demandes, concentré et calme dans les mouvements. Il ne cherchait jamais à s'opposer de toute façon, il était bien trop docile. Répétant les exercices à plusieurs mains, c'est après quelques minutes que le couple prit le trot où ils reprirent les exercices vus au pas. Bubblegum n'en fut pas plus déstabilisé, répétant les mouvements qu'il connaissait maintenant par coeur. Après tout, en treize années de bons et loyaux services, on ne pouvait pas dire que grande chose le surprenait ou le déstabilisait. Il avait tout vu, tout connu ou presque. Alors déplacer hanches ou épaules n'était pas quelque chose de particulièrement compliqué pour lui, encore moins de s'incurver. C'est finalement par le galop qu'ils achevèrent leur détente avant de se concentrer sur l'exercice que Tedrick avait prévu pour lui ce matin.
Commençant par mettre l'étalon au trot sur la piste, Tedrick lui demanda une épaule en dedans le long du muret. Appliqué et consciencieux Bubblegum était concentré sur ce qu'il faisait et sur les demandes de son cavalier. À deux lettres de la largeur, il dessina une demi-boucle leur permettant de rejoindre l'autre piste en changeant de main. Durant cette courbe, outre l'incurvation constante, le jeune homme demandait au selle français d'allonger l'allure. C'était un exercice intéressant puisque l'épaule en dedans permettait au cheval d'engagement son postérieur interne et de le rééquilibrer latéralement son épaule externe. L'épaule en dedans était donc une bonne aide pour l'allongement qui suivait, restait encore à bien enchaîner les deux mouvements. Il était donc nécessaire d'avoir un cheval souple latéralement et longitudinalement. L'allongement aidé à la propulsion, quant à l'épaule en dedans elle aidait la rectitude, ce qui se confirmait aussi au galop lorsque les chevaux galopaient naturellement avec les hanches à l'intérieur. L'exercice était repris plusieurs fois au trot à chaque main, alternant entre plusieurs pauses au pas sur la piste où il lui permettait de se redresser. Et finalement, puisque le selle français maîtrisé parfaitement l'exercice au trot, ils reprirent au galop, transformant l'épaule en dedans en une épaule en avant, une sortie de mini épaule en dedans en quelque sorte. Malgré l'allure supérieure, l'étalon était tout aussi à l'aise dans l'exercice et faisait de son mieux pour satisfaire son cavalier. Pour lui montrer qu'il faisait bien, il ne cessait de lui accorder des paroles affectueuses et quelques caresses à la volée sur l'épaule, et cela semblait faire plaisir à sa monture. Il était vraiment brave, une crème sous la selle. Et après plusieurs passages aux deux mains, il décida finalement de s'en arrêter là. Après tout, Bubblegum avait donné le meilleur de lui-même et il méritait de se reposer à présent.
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Mar 23 Mar - 9:57
C'est plaisant de voir Ted ressortir le roux
+ 4 en dressage
+ 3
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Misspalikoa
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Sam 27 Mar - 0:24
résumé #01
cherubin x tedrick
787 mots
Ajustant ses rênes, Tedrick prit quelques secondes avant de presser les flancs de Cherubin, lui demandant de prendre le pas. Ayant bien compris ce principe, le jeune cheval gris ne tarda pas à s'exécuter, avançant sur la piste dans un pas énergique. II avait achevé la base du débourrage récemment, entre autres porter un cavalier sereinement aux trois allures. Seulement le plus gros du travail restait à faire pour qu'il soit un cheval prêt physiquement et émotionnellement à être travaillé normalement. Par chance Tedrick avait tout le temps qu'il désirait pour s'occuper de l'éducation du beau Cherubin, d'autant qu'il était jeune et que les séances seraient donc naturellement courtes et sans grosses difficultés. Enfin, pour le moment il se contentait de lui demander de marcher un peu partout, ne l'embêtant pas trop au niveau de la bouche. Son bassin suivait le mouvement du jeune cheval tandis qu'il se montrait attentif à ses réactions, sait-on jamais si quelque chose attirait son attention ou le surprenait dans un coin de la carrière. Mais le gris se montrait plutôt serein en réalité. Mettant de la bonne volonté il se portait naturellement vers l'avant, ce que Tedrick préférait largement aux chevaux qu'il fallait pousser. Enfin, lorsqu'ils eurent marché partout dans la carrière, l'allemand demanda finalement à sa monture de prendre le trot. Le départ fut un peu précipité, notamment parce que son cavalier n'avait pas suffisamment préparé sa demande ce qui avait surpris le jeune cheval, mais il se reprit bien vite, avançant sur la piste avec autant de décontraction que précédemment. Ils s'échauffèrent ainsi en avançant un peu à chaque main avant de passer sur les petits exercices prévus pour le selle français.
Dans un premier temps Tedrick avait prévu de travailler un peu la direction, ainsi, aidé par des plots qu'il avait installés au préalable, ils allaient faire quelques slaloms. Quelques foulées devant et derrière le slalom se trouvaient deux portails dessinés par deux plots où ils pourraient par la même occasion travailler la franchise des arrêts. Pressant les flancs de Cherubin il l'installa donc au pas sur la piste et doubla dans la largeur pour venir sur le slalom. Un peu avant la première porte Tedrick se prépara à demander un arrêt à sa monture, le prévenant par la même occasion de sa demande à venir. Il ramena alors légèrement les rênes à lui en prenant soin d'être doux avec la bouche du gris, serrant les jambes en se redressant de toute sa hauteur. Après une foulée de réflexion Cherubin s'immobilisa. L'avant main avait dépassé les plots mais les postérieurs étaient à leur hauteur, alors ce n'était pas si mauvais que ça. Dès qu'il obtient l'immobilité il cessa toute demande et caressa chaleureusement en lui accordant quelques mots doux. Après quelques secondes il pressa de nouveau ses flancs pour lui intimer de reprendre le pas. Le gris se remit donc en route, arrivant sur le slalom que son propriétaire avait mis en place de sorte à pouvoir faire de grands virages pour ne pas le mettre en difficulté. Ainsi, à l'aide du mors à aiguille qui guidait le selle français et d'une rêne d'ouverture claire et un peu exagérée, Tedrick demandait à l'entier de tourner tantôt à droite, tantôt à gauche en essayant de ne pas toucher les plots. Concentré Cherubin faisait de son mieux, et après les cinq boucles du slalom il se prépara à demander un second arrêt entre la deuxième porte. Si l'arrêt ne venait pas tout de suite il prenait tout de même soin de féliciter chaque effort. Et après ce premier passage tout de même assez réussi, le couple reprit l'exercice, d'abord à main droite puis à main gauche. Dans le but de ne pas lasser trop vite le gris, l'allemand n'oubliait pas non plus de lui accorder quelques tours de trot sur la piste, le temps de le remettre en avant et de le laisser souffler un coup.
Après une vingtaine de minutes à cheval, Tedrick décidait qu'il était temps de s'en arrêter là. Cherubin manquait encore d'endurance même si la majorité de la séance c'était faite au pas, et c'était largement suffisant pour un si jeune cheval. De plus, même si ce n'était pas encore parfait, il avait déjà pu noter quelques progrès du joli gris qui s'impliquait dans les exercices qu'on lui proposait. Alors il le laissa souffler quelques minutes au pas, le caressant en le laissant libre de vagabonder où il voulait rênes longues. Ce n'est qu'après ce retour au calme qu'il mit finalement pied à terre. Il put alors le dessangler d'un trou et remonter les étriers pour l'emmener jusque dans l'aire de préparation où il aurait droit à un pansage et quelques friandises. II le méritait bien.
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