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Mer 3 Nov - 16:43
Killing Myself
Kayce John Dutton
De passage dans l’État de New-York, Kayce a trouvé logis au Domaine du Valhalla. Comme il y reste trois jours, ce cher Tedrick n’a pas hésité une seule seconde à lui mettre le grappin dessus pour l’aider dans ses tâches habituelles. Alors que ce dernier se trouve sur un magnifique étalon isabelle, le brun, pour sa part est juché sur un étalon selle français alezan sabino. Un magnifique spécimen de sa race d’ailleurs, élevé avec très grand soin depuis quatre ans. L’aura autour de lui est spéciale, chargée d’émotions et de douceur, ce qui attire le cavalier comme un aimant. Il a une petite pensée pour Kingsland qui lui ressemble beaucoup à la vue de ce qu’il dégage. Après avoir ajusté mécaniquement ses pieds dans les étriers, l’homme dépose ses rênes dans l’encolure de Killing Myself et presse doucement les mollets dans sa cage thoracique. D’ailleurs, ce nom n’est pas du tout adapté à la personnalité de ce cheval, pense le cavalier. En fait, il est complètement l’opposé de ce dernier. Revenant sur la terre ferme et se concentrant sur l’animal qui évolue sous lui avec un pas rapide et rythmé, Kayce le laisse vagabonder dans la carrière pour réchauffer graduellement ses muscles.
Près d’une bonne dizaine de minutes de pas plus tard, le cavalier sent enfin sa monture complètement détendue et prête au travail. Il rassemble ses rênes, forçant l’alezan à se placer sur la main, ce qu’il fait de bonne grâce. L’homme le pousse au trot, allure qui semble ajouter beaucoup de joie au tempérament déjà excessif du cheval, qui se laisse déborder avec une petite ruade. Le brun roule des yeux et ramène le jeune cheval à l’ordre d’un claquement de langue. Loin d’être réfractaire, Killing Myself reprend l’allure désirée dans le calme et la bonne humeur. Le binôme s’échauffe sur de grandes lignes et de grandes courbes pendant quelques minutes, à chaque main. La présence de Tedrick et de son étalon ne dérange pas du tout le cheval ni son cavalier, qui semblent confortablement installés dans leur petite bulle privée. La séance du jour est axée sur la musculation du selle français, et c’est de ce point de vue que Kayce pousse le cheval dans des déplacements latéraux. Ces derniers sont absolument géniaux pour muscler un cheval car ils sollicitent la plupart des muscles de l’animal : les fessiers, les abdos, les pectoraux, les muscles situés autour du garrot, etc. Le sabino se prête à l’exercice avec entrain, se pliant aux quatre volontés de son cavalier.
Ce dernier alterne les exercices, sachant pertinemment que le dressage n’est pas la discipline favorite du jeune cheval, il le garde donc motivé et concentré. Ils effectuent quelques pas d’épaules en dedans au trot suivies d’un allongement, avant de revenir sur quelques pas d’épaules en dedans, et ainsi de suite. Lorsque le poulain maîtrise l’exercice d’un côté presque à la perfection, l’homme lui fait décrire une demi-volte avant de reprendre le mouvement de l’autre côté. Démontrant une générosité renversante, Killing Myself se prête au jeu avec une ferveur surprenante. Lorsque satisfait, Kayce lui fait reprendre le pas pour le laisser souffler un peu, rênes longues. Il profite de l’occasion pour discuter un peu avec Tedrick, qui fait également une pause pour que son étalon isabelle prenne un peu de repos. D’un commun accord silencieux, les garçons reprennent leur travail respectif quelques minutes plus tard. D’une faible pression des talons, le cavalier fait reprendre une allure plus rythmée à sa monture, qui s’élance joyeusement. Le brun pianote sur ses rênes pour reprendre contact avec l’animal, qui se place derrière le mors gentiment. Avec des mouvements précis, le cavalier demande une cession à la jambe vers la droite, avant de marcher quelques pas en ligne droite, puis de demander une cession à gauche.
Ainsi, le couple effectue plusieurs zigzags dans la carrière, profitant du fait que Tedrick travaille en piste pour se placer en plein centre. Un sourire se dessine sur les lèvres du cavalier, qui s’assoit profondément dans sa selle pour démontrer au cheval la fin de l’exercice. Il allonge ses rênes et tapote affectueusement la base de l’encolure du sabino. Ses veines sont proéminentes vu l’effort et ses muscles gonflés. Son énergie, elle, ne semble pas s’affaiblir, ce qui conforte le cavalier dans son choix de poursuivre l’entraînement. Comme c’est un jeune cheval, le reste de la séance ne sera pas trop difficile, mais elle sera axée sur les transitions rapprochées. Le jeune homme rassemble ses rênes et place le cheval avant d’exiger un départ au galop, du pas. La force naturelle du selle français le surprend alors que Killing Myself s’exécute et se place sur un cercle à main droite. Après trois foulées, Kayce s’assoit dans sa selle et pianote sur ses rênes, faisant passer le cheval au trot de travail. Il pousse un peu l’étalon en claquant la langue pour lui faire prendre un trot allongé, avant de lui demander un arrêt complet et quelques pas de reculons. Appliqué, le jeune cheval exécute l’exercice sans problème, à chaque main, sur un cercle et sur des lignes droites.
Lorsque le brun est satisfait du travail du quatre ans, il lui permet une extension d’encolure au trot, puis au pas. Il relâche finalement ses rênes jusqu’à la base de son encolure et le caresse de longs mouvements. Le cavalier remonte sa jambe gauche vers son torse pour abaisser sa sangle de deux trous et permettre une meilleure récupération au selle français. Alors qu’ils déambulent dans la carrière, Kayce constate que Tedrick s’avance sur des barres installées par sa groom. Il le regarde d’un oeil attentif et hoche la tête d’un signe approbateur. Décidément, son ami n’a rien à envier à personne concernant ses habiletés et son talent. Pendant que ce dernier effectue quelques exercices avec son étalon isabelle, le binôme marche librement dans la carrière et au bout de quelques minutes, le cavalier se laisse glisser en bas de sa monture pour marcher à ses côtés. Ils sont vite rejoints par Ted et Givenchy qui ont également terminé l’entraînement et son acolyte l’invite à marcher jusqu’au bout du domaine. Sans remettre le pied à l’étrier, le quatuor se déplace autour du domaine pour souffler et discuter légèrement avant de rentrer à l’écurie et reprendre le travail.
[ 1045 mots ]
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Misspalikoa
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Mer 3 Nov - 17:00
Killing et vraiment un cheval adorable, et Kayce s'en est très bien sortie avec lui
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Lun 8 Nov - 11:19
Chapitre 1.2
Killing Myself & Tedrick
domaine du valhalla - carrière
08.11.21
La journée avait plutôt bien commencé pour Killing Myself qui s'était montré plutôt exemplaire durant sa séance de longe. Le temps d'une pause, il avait été temps pour Tedrick de le récupérer et de le préparer dans son box pour la séance à venir. Cette séance ne serait d'ailleurs pas anodine, courte mais intense, l'alezan sabino allait découvrir les barres pour la première fois. Enfin ce n'était pas tout à fait exact, il avait d’ores et déjà sauté en liberté et en longe, seulement cette fois-ci, il aurait un cavalier sur le dos et là faisait toute la différence. Connaissant tout de même le tempérament du selle français, il fallait bien admettre que Tedrick se faisait peu de soucis. C'était très détendu qu'il rejoignait la carrière où il avait fait monter un petit croisillon d'une cinquantaine de centimètre tout au plus. Largement suffisant pour s'initier n'est-ce pas? Autour de la carrière un petit public s'était formé, composé d'Adrian et d'Austin. Ils étaient bien décidés à assister aux premiers sauts montés de l'étalon après tout. Leur accordant un signe de la main et un sourire tout droit adressé à son compagnon, Tedrick immobilisait sa monture afin d'ajuster la sangle et de se mettre en selle à l'aide d'un montoir. Killing Myself était jeune, il était donc préférable de préserver son dos autant que possible. C'est finalement confortablement assis dans sa selle qu'il ajustait ses rênes et demandait le pas.
Rênes longues, Tedrick commençait par faire marcher l'alezan sabino un peu partout dans l'installation. Avant toute chose, il était important de mettre ses muscles en route à son rythme, le brusquer dans la détente n'aurait servi à rien, mise à part peut-être augmenter les risques de blessure ou de courbatures. Bien qu'il avait effectivement eu plus tôt dans la matinée une séance de marche en main, d'étirement et de longe, l'allemand ne souhaitait pas prendre de risque. Profitant de cette mise en route dans le calme, il l'encourageait à passer près de l'obstacle qui avait été dressé à son attention. Ainsi, Killing Myself ne se ferait pas surprendre lorsqu'il faudrait venir sauter, enfin normalement. Plutôt sage comme à son habitude, l'étalon se révélait coopératif. Il ne s'opposait pas à son cavalier et malgré le croisillon, ne cherchait pas plus que ça à accélérer l'allure. Caressant son épaule, Tedrick remontait sur ses rênes, demandant du contact avec la bouche de sa monture. Gentiment, il se contentait de réaliser quelques petits exercices de transitions montantes et descendantes dans et entre les allures, exercice que le sabino maîtrisait plutôt bien. Au pas puis au trot, le couple évoluait ainsi dans la carrière, jusqu'à ce qu'il soit temps pour eux de galoper. Visiblement content de passer à l'allure supérieure, l'alezan jetait les postérieurs à quelques reprises mais sans la moindre méchanceté. C'était sa manière d'exprimer sa joie et sa bonne volonté, pourquoi le punir pour ça?
Le temps de revenir un petit peu au calme, Tedrick décidait de commencer sans plus tarder. Killing Myself avait eu tout à loisir de découvrir de plus près l'obstacle, cette fois-ci, il allait falloir le franchir pour de bon. Nul doute qu'il s'en sortirait bien, car il avait déjà expérimenté l'obstacle en main ainsi qu'en liberté et se montrait particulièrement intéressé par la discipline. Cette fois-ci malgré tout, il aurait un cavalier sur le dos. Lançant sa monture au trot, Tedrick l'accompagnait vers l'obstacle en veillant à ce que l'abord se fasse aussi droit et centré que possible afin de ne pas le mettre inutilement en difficulté. Formant un couloir avec ses bas et ses jambes, il maintenait la trajectoire mais permettait à l'étalon de choisir son allure. S'il souhaitait franchir le croisillon au galop, alors c'était tout à fait possible. Le seul but du jour, c'était bien qu'il passe de l'autre côté. Et c'est en restant au trot que l'alezan poussa sur ses postérieurs pour réaliser un saut plutôt prodigieux. La marge était haute, mais Killing n'avait pas encore appris à adapter la hauteur de son saut à la hauteur réelle de l'obstacle, cela viendrait petit à petit. Prenant le galop dès la réception, Tedrick lui accordait une caresse sur l'encolure avant de le repasser au trot puis au pas après quelques foulées. Pas d'hésitation, Killing avait été parfait. Très content de son protégé, le couple réalisait quelques passages, oh peu nombreux, seulement histoire de. À main droite comme à main gauche, le couple enchaînait donc, d'abord toujours au trot puis directement au galop.
Repassant son protégé au pas, Tedrick caressait chaleureusement avant de lui rendre les rênes pour lui permettre de marcher un peu partout dans l'installation. Aussitôt Austin s'insérait dans la carrière afin de démonter l'obstacle et le ranger, histoire qu'il ne gêne pas pour la prochaine séance. L'observant avec curiosité, Killing Myself orientait ses oreilles rousses vers l'adolescente. Amusé Tedrick lui tapotait l'épaule avant de finalement l'immobiliser. Déchaussant ses étriers, il passait sa jambe par-dessus sa croupe et se laissait glisser au sol avant de remonter les étriers et de dessangler d'un trou. Sans oublier de lui accorder une nouvelle caresse, c'est vers Adrian qu'il se dirigeait, l'étalon suivant sagement les rênes. C'est ensemble qu'ils allaient le desseller, tout en discutant de l'avenir probablement brillant de ce superbe selle français au tempérament si agréable.
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Sam 13 Nov - 23:22
Chapitre 1.8
Killing Myself & Tedrick
domaine du valhalla - carrière
13.11.21
Ayant prit le temps de boire un café, il était désormais tant de sortir Killing Myself pour un peu de plat. Il avait demandé à sa groom de préparer l'étalon, ne manquait plus qu'à le récupérer et le guider dans la carrière où ils pourraient travailler. Ajustant la sangle, il installait l'étalon à proximité du montoir avant de se mettre en selle aussi délicatement que possible pour éviter un maximum d'abîmer son dos. Une fois bien assis, il ajustait ses rênes et pressait finalement les flancs du sabino qui ne tardait pas à prendre le pas, s'élançant avec toujours autant de bonne humeur que dans la matinée. Flattant son épaule, Tedrick le laissait marcher rênes longues un peu partout dans la carrière. Le laissant libre de mettre ses muscles en marche tranquillement, il en profitait pour vérifier les notifications sur son téléphone. L'ayant probablement vu se mettre en selle, Adrian ne manquait pas de s'installer près de la carrière, accompagné de Gaby qui souhaitait également voir son employeur monter. Pourquoi pas, au moins cela lui ferait des spectateurs. En tout cas Killing Myself n'était pas du tout perturbé par se public et ne broncha pas lorsque son propriétaire ajusta ses rênes pour lui demander de venir se poser sur le mors. Dès lors, le couple exécuta quelques petits exercices de transitions dans et entre les allures, d'abord au pas puis au trot. Après tout, leur séance se baserait essentiellement sur les transitions. Sage comme une image, ce n'est qu'au moment de galoper que le sabino laissait éclater sa joie en donnant quelques ruades, mais rien de bien méchant. Suivant le mouvement, l'homme aux cheveux roses lui laissait tout le loisir de s'exprimer avant de lui demander un peu plus de sérieux. La séance allait désormais commencer.
L'exercice du jour était plutôt simple et largement à la portée de l'étalon, il s'agirait de réaliser des transitions entre et dans l'allure à chaque lettre de la carrière. Lançant donc l'étalon au pas sur la liste, il demandait un départ au trot à la première lettre, tout de suite suivi d'une transition vers le pas à la seconde. Un départ au galop, un retour au pas, Tedrick essayait d'être un maximum aléatoire dans le but d'éviter une potentielle anticipation de la part de Killing Myself, ce qui n'était absolument pas le but de l'exercice. Changeant de main via une diagonale tous les deux tours, il se contentait d'abord de transitions entre les allures avant de commencer à incorporer quelques allongements et rassemblés dans l'exercice. Se précipitant un peu au début, l'alezan tâchait de bien faire mais se laissait un peu déborder. Patient, Tedrick lui laissait le temps de se poser et de prendre le temps de réaliser une jolie transition. Il fallut un peu de temps certes, mais au final l'étalon ne s'en sortait pas si mal. Lui accordant une pause au trot sur un cercle, Tedrick le ramenait bientôt sur la piste pour reprendre l'exercice sous le regard de son compagnon et de son apprentie qui se montraient particulièrement intéressés par ce qui se passait dans la carrière. Il les voyait d'ailleurs discuter ensemble, se demandant bien ce qu'ils pouvaient se raconter. Mais Gaby n'était absolument pas une menace dans son couple, il n'avait aucune raison de lui en vouloir d'être amie avec son petit copain. Au contraire, c'était une bonne chose qu'il ait des amis ici. Enfin bon, se concentrant à nouveau sur sa monture, il lui demandait un dernier tour de piste à chaque main avant de décider d'arrêter la séance là-dessus. Après tout, il avait bien travaillé et fait de son mieux même si les transitions n'étaient pas tout à fait parfaites, ce qui était normal pour un petit père de quatre ans.
Rendant les rênes à l'étalon, il lui permettait d'étendre son encolure comme il le souhaitait tout en le laissant marcher un peu partout. Caressant son chanfrein, il prenait une petite vidéo story sur instagram laissant voir l'encolure et les oreilles de l'alezan marchant dans la carrière, prononçant quelques mots pour dire qu'il s'était superbement bien comporté durant cette séance. Puis, il rangeait son téléphone et reportait son attention sur le sabino. Après quelques minutes à divaguer dans la carrière, il lui demandait l'arrêt total afin de pouvoir descendre en toute sécurité. Dès qu'il toucha le sol, il remontait les étriers et dessanglait de quelques trous. Passant les rênes par-dessus ses oreilles, il le reconduisait jusqu'à l'aire de préparation où il lui ôtait son filet, sa selle, son amortisseur et son tapis. Prenant le temps de curer ses pieds et de passer la brosse douce sur son corps, il le guidait ensuite vers son box. Il reviendrait le voir plus tard, il avait encore quelques chevaux à monter avant d'en avoir terminé.
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Lun 15 Nov - 22:40
Chapitre 1.3
All Star & Tedrick
domaine du valhalla - carrière
15.11.21
Rejoignant la carrière aux côtés de la croisée grise, il ne fallait pas bien longtemps à Tedrick pour serrer la sangle de quelques trous et se mettre en selle à l'aide d'un montoir. Prenant son temps, il ajustait ses rênes avant de finalement lui accorder le droit de prendre le pas. Sans chercher à comprendre plus, All Star s'élançait sur la piste avec bonne volonté, dans un pas qui restait tout de même vif. Pas étonnant pour cette jument, c'était son allure naturelle et il ne cherchait pas à l'entraver. Pendant plusieurs minutes le couple se contentait d'évoluer un peu partout dans la carrière avant de remonter gentiment sur les rênes pour commencer à réaliser quelques petits exercices de mobilisations et d'assouplissements en vue de la séance qui allait venir. Plutôt sage, la grise se montrait coopérative mais avait, comme on pouvait s'y attendre d'elle, tendance à un peu précipiter ses mouvements pour en finir plus vite. Elle était ainsi après tout, jamais de mauvaise volonté mais elle s'ennuyait sur le plat et cela s'exposait souvent ainsi. Lorsque le travail fourni fut suffisant au pas, le couple prenait alors le trot. Bientôt, ils reprirent les exercices vus au pas, y incorporant quelques transitions montantes et descendantes où elle se montrait assez réactive bien que parfois un peu mécontente de décélérer. Et puis finalement, c'est par un peu de galop qu'ils achevèrent leur échauffement, pour le plus grand plaisir d'All Star qui se défoulait à cœur joie. Elle en avait besoin, Tedrick la laissa donc faire jusqu'à ce qu'il décide de revenir au calme. Ils allaient pouvoir aborder l'exercice du jour.
Pour aujourd'hui l'exercice n'était pas bien compliqué, il s'agissait grossièrement de barres au sol au pas. Il avait installé huit barres au sol, un groupe de quatre barres espacées d'environ 80 centimètres et un deuxième groupe, parfaitement parallèle au premier, relevé à 15 centimètres du sol avec bien entendu le même espacement que le premier groupe afin que les barres soient parfaitement alignées. Cet exercice encourageait un léger mouvement de balancier qui permettait de délier la région lombo-sacrée et entretenait son bon fonctionnement. Il commençait donc par demander un bon pas de travail à la grise, qui intriguée ou excitée par les barres au sol, adoptait un pas bien rythmé. S'essayait à quelques arrêts, Tedrick vérifiait qu'elle avait un bon contact avec sa main et tendait correctement sa ligne du dessus avant d'aborder les barres au sol au pas. Encadrant avec ses jambes et ses mains, il veillait à ce qu'elle franchisse les barres au sol bien en leur centre, parfaitement droite. Ayant conscience que beaucoup de chevaux avaient tendance à dériver ou s'appuyer d'un côté au lieu de passer tout droit, l'allemand se montrait vigilant. Bien droit au-dessus du centre de gravité de sa jument pour l'aider à bien se servir de son dos, il enchaînait les passages, d'abord sur les barres au sol, décrivant un demi-cercle de vingt-mètres et abordait les barres surélevées, de sorte à créer un parfait ovale. Comme il s'y attendait, All Star ne manqua pas de commencer à s'ennuyer et par conséquent se précipiter et donc bâcler l'exercice. Ne voulant pas non plus la blaser et puisqu'elle avait bien travaillé, il décidait de réaliser un ultime passage aussi propre que possible avant de s'en arrêter là.
Ils n'avaient travaillé que trente minutes mais au final c'était largement suffisant, non? Alors il rendit les rênes à la grise, caressant son épaule en la laissant souffler et étendre son encolure. Soufflant un coup, le couple revenait tranquillement au calme tout en se déplaçant un peu partout dans la carrière. Rapidement, Austin se rendit dans la carrière afin d'ôter le dispositif, ce que Tedrick remerciait d'un signe de tête que l'adolescente avait remarqué. Après quelques minutes, il demandait finalement l'arrêt à sa monture, lui permettant de descendre et de remonter les étriers. Lui caressant le chanfrein, il prenait le temps de dessangler d'un trou avant de la guider jusqu'à l'aire de préparation pour la déséquiper et la panser brièvement. Au final All Star s'en était tout de même bien sortie, même s'il savait qu'elle serait bien plus motivée lorsqu'ils partiraient en balade tout à l'heure.
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Mar 16 Nov - 9:53
Et hop, une bonne séance de faite!
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Mer 17 Nov - 15:28
Chapitre 1.3
Milwaukee & Tedrick
domaine du valhalla - carrière
17.11.21
Guidant la rouquine jusqu'à la carrière où ils allaient travailler, Tedrick étirait une dernière fois ses bras devant lui avant de bailler. Il était un peu fatigué, peut-être était-ce le temps? Pourtant il y avait un grand soleil dehors et le ciel était bleu. Il ne dépassait pas les 13 degrés à l'heure la plus chaude de la journée, c'était possiblement lié au froid. En tout cas il n'était pas spécialement très en forme et c'était un peu somnolent qu'il approchait sa jument du montoir pour se mettre en selle en évitant un maximum de tirer sur le dos de la selle français qui n'avait pas bougé ou presque. Caressant son encolure, Tedrick prenait soin d'ajuster ses rênes avant de presser les flancs de la rousse qui se lançait aussitôt au pas. Prenant son temps, Tedrick tâchait de se réveiller tout en laissant la jument se mettre en route. Au bord de la carrière son apprentie observait la séance avec attention. Comme ils sautaient, elle avait été réquisitionnée pour ajuster la barre ou la remettre en place si la rouquine venait à la faire tomber. Peu à peu, une fois un peu plus en jambe, le couple attaquait donc quelques exercices de variations d'allures mais aussi d'attitude. Le but était de garder la jument réactive et de se réveiller un peu lui-même par la même occasion, ce qui fonctionnait bien. Milwaukee n'était pas dans la retenue, au contraire elle se précipitait un peu dès lors qu'ils approchaient du petit vertical au centre de la carrière, mais souvent joue dans les doigts pour la détendre suffisait. Ils poursuivaient donc cet exercice au trot avant d'attaquer un peu le galop, étape très attendue de la rousse. Aussitôt elle s'élançait avec beaucoup d'enthousiasme, bondissait en l'air et se montrer des plus enjouées. Mais toute bonne chose avait une fin et bientôt ils reprenaient le pas histoire de souffler un peu avant l'exercice du jour.
Après un peu de pas, Tedrick décidait de commencer l'exercice. Le gros défaut de l'alezane, c'était bien qu'elle se précipitait sur les barres, attitude qu'il tentait difficilement de lui faire passer. Cette fois-ci ils allaient donc sauter au trot, un exercice qui aiderait Milwaukee à prendre un peu plus son temps face à l'obstacle. La réception pouvait se faire au galop, ce n'était pas le plus important et il laisserait donc la jument libre de ce côté-là. Ce qui était important se passait avant la barre! Pressant les flancs de la selle français, Tedrick l'emmenait au trot enlevé dans la longueur, bien droite face à l'obstacle. Aussitôt qu'elle fit face au petit vertical d'une soixantaine de centimètres tout au plus, la concernée se mit à chauffer et tenter de charger la barre. En équilibre sur ses étriers, l'allemand tâchait de la ramener au calme, gardant des mains souples pour ne pas l'entraver pour autant. Mais ce ne fut pas très efficace, à la moindre ouverture Milwaukee se jeta sur la barre et prit un galop effréné dès la réception, embarquant presque son cavalier. Ce ne serait donc clairement pas simple. Très intéressé, Austin n'en perdait pas une miette, voyant son employeur retenter à plusieurs reprises de sauter au trot dans le calme. Prenant la main dès qu'elle s'approchait du vertical, Tedrick décida de se fâcher une bonne fois pour toutes. Les rênes raccourcies dans une main, il décocha un coup de cravache en lui disant fermement "non". Il fallut de nombreux passages supplémentaires pour obtenir ce qu'il désirait de sa monture, et ce fut laborieux. Il leur fallut bien trente minutes dans le seul but de passer l'obstacle au trot plus ou moins dans le calme.
Fatigué de cette séance à se faire promener, et un peu blessé dans son ego, Tedrick demandait dernier passage correct à la rouquine pour confirmer et cesser la séance. Il y avait encore du travail et ils reverraient sans doute cet exercice. De toute façon, cette mauvaise habitude ne partirait pas du jour au lendemain. Caressant tout de même pour l'effort fourni, il laissait donc la rouquine marcher un peu partout dans la carrière avant de l'immobiliser pour de bon. Comme à chaque fin de séance l'allemand remontait les étriers et dessanglait d'un trou avant de la ramener jusqu'à l'aire de préparation afin de la déséquiper et de lui accorder un pansage. Désormais elle pouvait se reposer dans son paddock, elle aurait bientôt sa ration du midi et pourrait profiter tranquillement du restant de son après-midi.
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Jeu 18 Nov - 11:38
Chapitre 1.3
Greenwashing & Tedrick
domaine du valhalla - carrière
18.11.21
Telle la grande star qu'elle était, ou plutôt se croyait être, c'est avec fracas que la jument palomino pénétrait dans la carrière où elle travaillerait cet après-midi, et ça elle l'avait plutôt bien compris. L'immobiliser devant le montoir ne fut clairement pas une mince affaire, notamment car la demoiselle se prenait pour une anguille. Rapidement le cavalier s'asseyait correctement dans sa selle en immobilisant Greenwashing qui, sans surprise, était partie toute seule faire son petit bonhomme de chemin. Conservant l'immobilité, Tedrick se devait de décider quand elle partait, question de sécurité, il attendait donc quelques longues secondes avant de se décider à reprendre le pas. Les premières minutes furent consacrées à sa mise en route, prenant leur temps pour éviter blessures ou courbatures. Désireux de bien faire, il prenait son temps avant de commencer peu à peu à chercher un peu plus de contacts avec le mors et un bon engagement des postérieurs. Après avoir un peu testé la volonté de son cavalier, la palomino adoptait finalement l'attitude de travail tant désirée, permettant de réaliser quelques exercices de mobilisations et de déplacements latéraux. Depuis toujours Green était fougueuse et prenait plaisir à tester les limites de ses cavaliers, mais depuis quelque temps, elle semblait enfin vouer une certaine confiance en son cavalier. Elle se montrait plus volontaire et coopérative qu'autrefois, elle qui le mettait régulièrement à terre. En tout cas leur relation ne pouvait qu'en être un plus, et contrairement à ce qu'il aurait pensé, au pas comme au trot, la détente évoluait bien. Si bien que lorsqu'il la sentit prête, il lui permit de galoper un petit peu à chaque main, de quoi la dérouiller un petit peu.
Jugeant leur détente plus que suffisante, Tedrick décidait sans plus tarder d'attaquer l'exercice du jour. Il avait en effet décidé de travailler un peu la rectitude de la palomino, ce qui ne faisait jamais de mal. Pour ce faire, c'est au trot de travail qu'il la lançait sur la piste, restant bien assis dans sa selle, posture qu'il maîtrisait plutôt bien depuis. En C, il commençait à dessiner une serpentine à trois boucles qui prendrait toute la carrière. Durant toute la durée de la serpentine, l'étalon demandait une contre-incurvation à la jument, même lors des boucles à main gauche, mettant du poids dans sa fesse droite pour conserver une bonne incurvation. Si Tedrick s'était méfié, la croisée se montrait plutôt coopérative, elle s'appliquait dans l'exercice et semblait d'humeur assez coopérative. Bon, il fallait l'admettre, cela faisait plusieurs séances montées où elle se montrait si agréable, mais Tedrick n'y était toujours pas très habitué. En tout cas, si elle s'en sortait bien, l'exercice était intéressant car il demandait au cheval de travailler en contre-incurvation, d'engager son postérieur intérieur et de ne pas tomber sur l'épaule intérieure dans l'incurvation. Ce n'était pas parfait dès le premier passage évidemment, il fallut plusieurs passages pour corriger les petits défauts, mais la souplesse et l'astuce de la palomino était d'une aide précieuse. Réalisant plusieurs passages à chaque main, alternant l'incurvation en fonction du besoin, Tedrick était satisfait de voir la croisée faire preuve de souplesse et de réactivité aux aides tout en restant régulière dans l'allure. Se perfectionnant au fur et à mesure des passages, c'est après une vingtaine de passages qu'il décidait d'en arrêter là. Elle avait tout de même bien bossé aujourd'hui!
Repassant la jument au pas, il l'encourageait à se positionner en extension dans l'encolure pour correctement tirer sur son dos. Par la même occasion, l'allemand demandait de nombreuses lignes droites afin de la redresser après toute cette contre-incurvation qu'elle avait mangé avec bonne volonté. Caressant son épaule, il la félicitait, ayant plutôt apprécié cette séance. Décidant de lui demander de l'arrêt, il mettait pied à terre sans attendre avant de dessangler de quelques trous et de remonter les étriers. Tapotant son encolure, il passait les rênes par-dessus ses oreilles et l'emmenait directement dans l'aire de préparation afin de la desseller et de lui offrir un pansage rapide mais efficace. Ayant tout de même transpiré, il prenait soin de la sécher avec du foin sec avant de lui enfiler une couverture séchante et la ramener dans son box. Elle avait vraiment besoin d'être tondue.
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Jeu 18 Nov - 15:42
La journée se passe mieux que ce que Tedrick avait espéré finalement!
+ 4 en dressage
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Jeu 18 Nov - 17:23
résumé #08
gucci gang x tedrick
785 mots
Venant chercher l'étalon pour leur séance de travail du jour, c'est vers l'aire de préparation que Tedrick emmenait le bai dès lors qu'il avait été licolé. Ayant d’ores et déjà été pensé par lui-même ce matin, l'allemand décidait de se contenter d'un passage de brosse douce et de cure-pied sur l'étalon. Une fois brossé, il lui ôtait sa couverture pour commencer à l'équiper. D'abord il déposait un tapis bleu roi sur son dos, bientôt suivi d'un amortisseur et d'une selle en cuir noir. Prenant la bavette, Tedrick sanglait de quelques trous avant de lui présenter son mors qu'il prenait sans peine. Mettant en place le filet sur sa tête, il attachait sous-gorge, muserolle et noseband avant d'achever sa préparation par un couvre-reins bleu roi qu'il mettait en place sur sa croupe. Flattant son épaule pour son bon comportement, il avait alors enfilé sa bombe et ses gants avant de l'emmener en direction de la carrière où ils auraient une petite séance de plat qui ne leur ferait pas de mal. Tedrick ne mettait alors pas longtemps à ressangler de quelques trous et se mettre en selle à l'aide d'un montoir afin de préserver son dos autant que possible. Ajustant ses rênes, il demandait alors le pas, prêt à attaquer leur détente. Se promenant un peu partout dans la carrière, l'étalon semblait plutôt calme. Il mastiquait son mors, produisant un cliquetis métallique qui agissait comme un métronome apaisant pour son cavalier. Tedrick aurait carrément pu s'endormir sur son dos, ou presque. Le temps de se mettre dans le mouvement et le couple commençait quelques exercices de transitions et de mobilisations afin de mettre l'étalon bien aux ordres. Se posant de lui-même sur son mors et ayant un bon engagement des postérieurs, la séance commençait plutôt bien pour le couple. N'éprouvant aucune difficulté au trot, Gucci était exemplaire ce matin, un véritable élève modèle. Il ne leur fallut donc pas plus longtemps pour achever leur détente avec un peu de galop, de quoi se mettre de bonne humeur avant d'attaquer l'exercice du jour.
Pour l'étalon aujourd'hui l'exercice se porterait sur le franchissement de barres au sol. En effet, Tedrick avait disposé trois barres parallèles espacées de six mètres environ, ajustée aux foulées de Gucci Gang. Il avait ensuite disposé deux couloirs d'un mètre de large, de sorte à en placer un à l'entrée de la ligne et un à la sortie. L'objectif à terme serait de franchir le dispositif avec un cheval droit, régulier et concentré sur ce qu'il faisait, mais la vue des barres au sol n'était pas là pour aider l'étalon qui s'impatientait déjà à leur approche. Il commençait donc par passer entre les deux barres au sol, veillant à rester bien droit. Arrivé au bout, il alternait entre un virage à droite ou à gauche en incurvant correctement. Rênes tendues, bien assis dans sa selle, il crée un couloir au bai pour qu'il ne dérive pas. Dès lors qu'il avait confirmé le passage au pas par un second tout aussi bien, il s'élançait donc sur le dispositif au trot enlevé. S'il cherchait à se précipiter un peu, il n'avait pas fallu beaucoup de passage au bai pour montrer son talent et son savoir-faire. Bien équilibré, bien droit et ne touchant pas les barres au sol, veillant à l'endroit où il posait ses pieds. Flattant d'une tape sur l'encolure, il s'élançait alors sur le dispositif au galop. S'il avait tendance à s'appuyer un peu sur les mains en se précipitant, il restait tout de même volontaire. Réalisant quelques passages supplémentaires, Tedrick attendait d'avoir un passage avec un cheval plus léger dans la main avant de repasser au trot en caressant. Au final il avait réussi l'exercice aux trois allures, la séance pouvait donc s'arrêter là.
Ramenant l'étalon au trot puis au pas, Tedrick lui rendait les rênes, lui permettant de se relâcher. Calmement, le couple reprenait son souffle, marchant un peu partout dans la carrière tandis que Gaby venait se proposer pour ranger les barres au sol. Il y avait un hangar à côté de la carrière, à équidistance du manège, permettant de garder chandeliers, barres et autres soubassements au sec et à l'abri. Intéressé, Gucci relevait la tête et observait les allers venus de la groom jusqu'au lieu de stockage. Finalement, il s'immobilisait sur la piste, permettant son propriétaire à descendre. Comme d'habitude il remonta les étriers et dessangla avant de le ramener vers l'aire de préparation. Prenant son temps, Tedrick le déséquipait, le brossait et curait ses pieds avant de lui remettre sa couverture. Bien au chaud, c'est vers son box qu'ils se dirigeaient alors. Il pouvait désormais se reposer un peu avant de sortir se balader. Ça lui ferait sans doute plaisir.
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Sam 20 Nov - 17:48
Chapitre 1.8
Milwaukee & Tedrick
domaine du valhalla - carrière
20.11.21
Il était à peu près onze heures quand Tedrick arrivait enfin devant le box de l'élégante Milwaukee. Il était temps pour elle de se mettre au travail, et il avait d’ores et déjà organisé l'aire de préparation pour elle. C'est donc équipé de son licol qu'il retrouvait la rouquine dans son box, prêt pour la préparer. Se laissant faire, la jument avait sagement suivi son cavalier le temps d'un pansage rapide. Il l'avait alors équipé avec des cuirs bruns ainsi que des protections assorties, quant au tapis, amortisseur et couvre reins, ils étaient orange à bordure brune dans un look tout assorti. Son cavalier s'était lui contenté de mettre sa bombe ses gants avant de ramasser sa cravache. Sans plus attendre, c'est vers la carrière que le couple se rendait pour une petite séance d'obstacle qui, il l'espérait, ferait du bien à la jument. À côté de la carrière, Austin restait présente pour s'occuper de monter la barre et pouvoir assurer si Milwaukee faisait tomber un obstacle. La remerciant d'un signe de tête, il l'immobilisait alors pour ressangler d'un trou et se hisser en selle à l'aide d'un montoir. Confortablement assis, il arrêtait l'alezane qui s'était lancée au pas toute seule. Le temps d'ajuster ses rênes et le couple pouvait enfin commencer.
Rênes qu'il tenait pour le moment un peu longues, Tedrick laissait la jument marcher un peu partout dans la carrière. Pour l'instant il souhaitait simplement la mettre en route tranquillement, le but n'étant pas de griller les étapes. Se comportent merveilleusement bien malgré la présence de la barre au sol, Milwaukee ne broncha pas lorsqu'il lui demanda de se poser sur le mors. Félicitant en lui parlant, il commençait gentiment à demander quelques exercices de variations d'allures ainsi que d'assouplissement. L'exercice qu'il prévoyait pour elle comportait beaucoup de cercles et il souhaitait donc l'y préparer au mieux. De bonne volonté, Milwaukee se montrait exemplaire sous la selle, s'appliquant à réaliser les différents exercices qu'on lui proposait. Puisqu'elle se comportait parfaitement au pas, Tedrick ne tardait pas à l'installer au trot de travail. Comme précédemment, il commençait par la laisser un peu avancer, entrecoupé de quelques transitions, avant de reprendre les mêmes exercices qu'il lui avait fait exécuter au pas. Malgré quelques précipitations au début, la rouquine se comportait à merveille. Régulièrement félicitée par son cavalier, il lui accordait quelques petites pauses dans les exercices. Ayant été sage comme une image, si ce n'était presque, c'est donc avec un peu de galop à chaque main que le couple décidait d'achever leur détente. Énergique comme à son habitude, Milwaukee frôlait parfois les excès de vitesses, seulement elle ne se vexait pas lorsqu'on lui intimait de ralentir, un très bon début pour la séance à venir. Et justement, après un peu de pas, il allait être temps de commencer.
Le gros défaut à l'obstacle de Milwaukee s'était bien qu'elle chargeait la barre comme une débile. L'exercice du jour aurait donc pour but de supprimer ou du moins d'atténuer ce comportement assez indésirable il fallait l'avouer. Il avait donc décidé de placer un obstacle au centre d'un huit de chiffre. Ainsi, le couple pourrait enchaîner les sauts avec ce seul obstacle. L'avantage du cercle était qu'il permettait aussi le travail et le maintien de l'équilibre et d'une cadence régulière. Avant de commencer à réellement sauter, il avait donc fait mettre un petit cavaletti, permettant à l'alezane de se rassurer sur le dispositif avant de commencer à réellement devoir sauter. Jambe intérieure à la sangle et jambe extérieure reculée, l'allemand plaçait donc sa monture au galop. Avançant d'une allure tout de même un peu rapide, il l'installait rapidement sur un cercle assez large afin d'avoir un tracé propre. Arrivant devant le cavaletti, Milwaukee bondissait avant de poursuivre son cercle à l'autre main, changeant de pied toute seule comme une grande. Si elle se précipitait un peu, le saut en courbe lui permettait de retenir un peu sa vitesse pour se concentrer sur son saut. Alors, lorsque les passages furent satisfaisants avec le cavaletti, il la lassait marcher. N'oubliant pas de la caresser, il retournait finalement sur le dispositif une fois le petit vertical à 80 centimètre installé. Ne perdant rien de son courage et de sa bonne volonté, Milwaukee ne broncha pas lorsqu'elle se retrouva face à un véritable obstacle, sautant élégamment avant de changer de pied en se réceptionnant pour le cercle suivant.
Une heure en selle plus tard, le couple s'arrêtait donc sur un excellent passage de la rouquine. Pour une fois, l'exercice avait l'air de porter ses fruits, car elle s'était bien plus concentrée sur sa technique qu'à se précipiter. Ainsi, il lui rendait les rênes le temps de la laisser marcher un peu partout, favorisant les lignes droites pour la redresser après toutes ces courbes. Flattant son épaule, Austin s'activait à ranger la barre dans le hangar, activité intéressante aux yeux de la rousse qui la regardait avec beaucoup d'intrigue. Le sourire aux lèvres, il jouait avec ses crins avant de l'immobiliser. Milwaukee ne restait jamais immobile très longtemps, il ne tardait donc pas à descendre afin de dessangler d'un trou et remonter les étriers. Il était temps de la déséquiper et de la ramener à son box, à cette heure-ci, sa ration devait l'y attendre.
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Lun 22 Nov - 11:29
Chapitre 1.3
Here I am & Tedrick
domaine du valhalla - carrière
22.11.21
Alors que l'on approchait timidement de midi, la grisaille avait finalement décidé de laisser place à un grand soleil et un ciel bleu dépourvu de nuage. Il ne faisait que dix degrés dehors, mais au moins c'est sous les rayons UV que Tedrick se mettrait en selle. C'est donc de plutôt bonne humeur qu'il se rendait jusqu'au box de la jument rousse. Alors évidemment, celle-ci l'accueillait chaleureusement, contente d'avoir de la visite. De toute façon, cette jument semblait contente de voir tout le monde, qui que vous soyez, depuis combien de temps vous la côtoyez, elle aimait simplement être avait l'homme. Après des chevaux plus difficiles, la selle français semblait être un incroyable réconfort. Il n'y avait jamais à se fâcher contre elle, jamais à se battre. Elle n'était que bonne volonté. Entrant à l'intérieur après quelques caresses sur le chanfrein, Tedrick ne se faisait donc aucun souci quant à leur séance à venir. Ainsi, après l'avoir licolé, il l'avait emmené jusqu'à l'aire de préparation. Une fois installé dans la stalle de pansage, elle avait donc eu droit à une petite remise en beauté avant d'être équipée. Cuirs bruns et tissus bordeaux, c'était dans un élégant ensemble assorti que l'alezane prenait la direction de la carrière en compagnie de son propriétaire.
Amenant la jument près du montoir, Tedrick prenait soin de ressangler avant de se mettre en selle, préservant un maximum son dos. Ajustant ses rênes, il attendait quelques secondes avant de presser les flancs de la selle français pour lui proposer de prendre le pas. S'élançant joyeusement sur la piste, c'est avec bonne volonté que la rouquine commençait à divaguer gentiment dans toute la carrière. Durant plusieurs minutes tout ce que désirait l'allemand, c'était qu'elle se mette en route gentiment. Pas la peine d'attendre dix minutes non plus, après tout elle avait eu une séance de marcheur et de longe avant cela. Il attendait donc simplement qu'elle se mette en jambe avant de commencer à remonter peu à peu sur ses rênes, l'invitant à se poser sur le mors en s’arrondissant. Chaudement complimenté par son cavalier, le couple commençait donc gentiment leur échauffement par quelques petits exercices d'assouplissement. L'exercice du jour se passant en partie sur un cercle, il avait souhaité la préparer un maximum. Réalisant également quelques transitions dans l'allure, demandant tantôt à la jument d'allonger tantôt de rassembler son pas, Tedrick paraissait satisfait du comportement volontaire de sa monture. C'est donc sereinement que le couple prenait finalement le trot pour reprendre les exercices vus au pas après quelques tours aux deux mains. Particulièrement sage, Tedrick décidait d'achever leur détente par un peu de galop avant de se mettre plus sérieusement dans le travail.
Pour la séance du jour, il avait décidé de pratiquer un exercice qui permettrait de faire travailler l'avant et l'arrière-main. À la fin de la séance, elle devrait donner l'impression de posséder plus de moteur, de puissance de propulsion entre autres. Elle devait également se faire plus légère dans l'avant-main, exercice qui permettrait donc d'améliorer un peu son rebond. Il commençait donc par placer la rouquine sur la piste au trot de travail assis. Régulièrement sur la piste, Tedrick alternait entre des foulées plus courtes et des foulées plus longues, exercice que la jolie Here I am maîtrisait désormais plutôt bien. Appliquée et motivée à bien faire, elle se montrait réellement coopérative et agréable. Elle s'appliquait pour réaliser une demande propre et correcte, n'étant pas du genre à se précipiter. Comptant sept foulées entre chaque variation d'allure, il réalisait l'exercice à chaque main avant de la placer sur un cercle de vingt mètres. Il choisissait deux points sur le cercle où il demandait tantôt de rassembler le trot tantôt de l'allonger. Pour être plus précis, il s'assurait de demander la transition toujours aux mêmes endroits. Vraiment agréable, Tedrick pouvait après plusieurs passages ralentir la selle français en redressant simplement son buste. Elle raccourcissait ses foulées et ralentissait lorsqu'il serrait légèrement les omoplates en se redressant dans la selle et en tendant le dos. Quelquefois Here I am avait néanmoins tendance à agrandir un peu le cercle, l'obligeant à se montrer vigilant pour correctement l'encadrer afin de conserver une taille de cercle uniforme. En tout cas il avait une super partenaire, et c'est après plusieurs répétitions à chaque main qu'il ressentait une réelle amélioration sous la selle.
Décidant d'arrêter la séance là-dessus, Tedrick n'attendait pas bien longtemps avant de rendre les rênes à la jeune jument afin de lui permettre de reprendre son souffle et de se redresser un petit peu. Se penchant sur la jument qui tirait son nez vers le sol, il lui accordait une caresse affectueuse avant de la laisser évoluer tranquillement dans la carrière. Et puis finalement après quelques minutes il lui demandait l'arrêt complet qu'elle lui accordait sagement. Mettant pied à terre, Tedrick commençait donc par dessangler de quelques trous avant de remonter ses étriers. Désormais il était temps de la ramener à l'aire de préparation pour la desseller, passer un coup de brosse douce et curer ses pieds. Et puis finalement c'est vers son box qu'il la ramenait. Elle allait bientôt avoir sa ration du midi et ensuite qui sait, peut-être iraient-ils en balade ensemble?
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Lun 22 Nov - 17:31
J'adore te lire avec cette jument! Elle est si simple et facile, et tu la décris très bien!
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màj
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Misspalikoa
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Jeu 25 Nov - 18:59
Chapitre 1.5
Dutch & Tedrick
domaine du valhalla - carrière
25.11.21
Guidant l'étalon jusque dans la carrière encore un peu mouillée, Tedrick rejoignait rapidement le montoir afin de ressangler l'étalon. Une fois fait, il se hissait sur le promontoire afin de se mettre en selle tout en préservant un maximum le dos du croisé qui restait parfaitement immobile le temps que son cavalier s'installe correctement dans sa selle. Lui accordant une caresse, il ajustait alors ses rênes qu'il gardait assez lâche pour l'instant afin de le lancer au pas. Marchant large dans la carrière, Dutch semblait de ne pas se préoccuper des flaques d'eau présentes dans le sable. Il marchait dedans sans rien dire, ne prêtait pas beaucoup attention au miroir non plus d'ailleurs. Il faisait sa vie sans se poser de question. Ne lui demandant qu'un changement de main de temps à autre. Pour le moment Dutch semblait coopératif. Après tout jusqu'ici, aucune erreur n'avait été commise et par conséquent, il semblait plutôt enclin à aller dans le sens de son propriétaire. Après avoir bien marché, l'allemand commençait à remonter sur ses rênes afin d'avoir un cheval rond et posé sur son mors. Tant qu'il avait une action de main correcte et qu'il l'encadrait correctement avec les jambes, il n'y avait pas de soucis à se faire. C'est donc plutôt tranquillement que le couple se lançait dans des petits exercices de mobilisations et de transitions auquel Dutch se prêtait sans problème. Au trot pas plus d'encombres, le couple évoluait plutôt harmonieusement dans cette grande carrière. Pour bien terminer leur détente, ils s'offraient un tour de petit galop à chaque main avant de reprendre le trot puis le pas pour souffler avant le début de l'exercice du jour.
Aujourd'hui, il prévoyait de travailler l'équilibre longitudinal de l'étalon, et avec un peu de chance tout se passerait bien. Enfin, cela dépendait surtout de son cavalier. La moindre erreur de jambes ou de mains le mettrait dans l'embarras, il avait donc tout intérêt à faire attention à ses aides. Plaçant l'étalon sur un cercle de vingt mètres approximativement. Le plus dur pour l'étalon allait être de mobiliser ses hanches dès la fin de la transition, mais Tedrick était prêt. Laissant l'étalon faire un tour, il lui demandait finalement le trot avant de demander une hanche en dedans tout de suite après. En une foulée, l'étalon devait se plier à la demande, seulement, il lui fallut un instant pour se mettre dans le mouvement. Tedrick n'avait sans doute pas bien préparé sa demande. Il lui laissait faire quelques foulées de hanches en dedans avant de le ramener au pas tout en chassant les hanches aussitôt. Ayant tâché de mieux prévenir son partenaire, il voyait une petite amélioration, mais il allait falloir plus de répétitions s'il voulait vraiment améliorer l'exercice. Dans cette optique, le couple poursuivait donc son cercle, demandant à chaque fois une hanche en dedans dès la prise du trot et de chasser les hanches dès le retour au pas. Plutôt intelligent Dutch comprenait bien vite le plus du jeu et plus ils recommençaient, plus il se montrait réactif. II reculait les oreilles quand une action de main ou de jambes lui semblait trop forte, mais il fallait bien avoir qu'il était pour l'instant assez clément. Entrecoupé de pauses au pas sur la piste, le couple réalisait l'exercice sur plusieurs tours à chaque main, jusqu'à ce qu'il soit maîtrisé. Tedrick voulait voir une amélioration et après presque une demi-heure de répétition, cela semblait être le cas.
La difficulté avec Dutch, c'est qu'il se laissait vite et après tout ce temps passé sur ce seul exercice, il commençait à montrer des signes d’agacement et de désintérêt. Tedrick décidait donc d'un ultime passage avant de cesser leur séance là-dessus. Après tout, le bai s'était remarquablement bien comporté et il était temps pour lui de souffler un peu, d'autant qu'un trotting était prévu pour lui dans l'après-midi. Il le laissait donc marcher en ligne droite pour le redresser après toutes ces courbes, lui flattant l'épaule en encourageant par la même occasion à étirer son encolure vers le bas pour tirer un peu sur le dos. Accompagnant le mouvement vers le bas, il le laissait revenir au calme et se détendre quelques minutes avant de l'immobiliser au centre de la carrière. Se laissant glisser à terre, Tedrick n'attendait pas très longtemps pour dessangler d'un trou et remonter les étriers. Il faisait froid et il n'aspirait qu'à retrouver la chaleur de l'écurie. C'est donc côte à côte que le couple rejoignait l'aire de préparation où Dutch pu être dessellé et pansé. Ayant même droit à une friandise, le croisé rejoignait finalement son box où sa ration du midi l'attendait. Il avait bien mérité de se remplir la panse après une si bonne séance!
La jolie jument alezane au bout des rênes Elora rejoignit la carrière. Elle y trouva Tedrick en selle sur un équidé bai, qui semblait au milieu de sa séance. La blonde le salua en entrant. Elle observa ce qui était installé dans l’aire de travail et après avoir demandé la permission au propriétaire des lieux, elle installa le dispositif auquel elle avait pensé pour travailler sur les défauts de la jument.
Satisfaite de son montage, elle vint immobiliser la jument devant un montoir, vérifia son sanglage puis s’installa souplement en selle. Immédiatement la jument tenta de prendre le pas. La cavalière remonta rapidement sur les rênes pour la contraindre à reprendre son immobilité, la faisant même reculer d’un pas pour la faire revenir au point de départ le temps de chausser son étrier droit avant de lui permettre de prendre le pas en rendant légèrement et insufflant l’impulsion d’un mouvement de bassin.
Elora enchaînait les figures et les courbes chaque portion de ligne droite semblant être une excuse à la jument pour accélérer. Elle lui demandait ainsi de s’incurver, voir même de faire quelques flexions internes d’encolure pour briser chaque prise d’élan. Quand un calme relatif fut atteint au pas, un simple appel de langue demanda le trot. Le départ fut précipité, faisant grimacer la jeune femme. Une volte courte un sec demi-arrêt redonna un peu d’équilibre et de cadence permettant de revenir rapidement au pas. La transition pas-trot fut répétée de nombreuses fois pour canaliser un minimum la jument. Ce n’était pas si simple vraiment.
L’échauffement au trot fut donc axé sur la régularité et la cadence. Le dispositif de barres que la blonde avait installé comprenait une série à franchir au trot et Elora l’intégra dans la détente. Comme on l’avait prévenue elle ne fut pas étonnée quand la jument releva la tête pour échapper à sa main et se jeta en bond maladroit au dessus des barres. Immédiatement la cavalière chercha à reprendre le contrôle, la tête levée de la jument empêchant l’utilisation du demi-arrêt c’est la flexion latérale qui vint obliger la jument à ralentir. Effectivement le nez dans la pointe de la botte d’Elora l’alezane n’avait pas d’autre solution que de s’arrêter.
Rendant le pli la cavalière relança la jument au trot et dès que celle-ci faisait mine d’accélérer elle se retrouvait fléchie et arrêtée. Après plusieurs répétition la jument sembla vouloir garder sa cadence sur le cercle. Un nouvel essai sur les barres se solda par un arrêt avant le dispositif. Elora s’exhortait au calme, voilà longtemps qu’elle n’avait pas eut de jument aussi bornée sous sa selle, certes pour le niveau de compétition auquel était destiné cette jument il fallait un minimum de volonté mais cette manière de courir après sa tête sans réfléchir n’était bon qu’à panacher un jour par précipitation.
Ainsi le franchissement des cinq barres en quinconce fut laborieux mais finalement acquis, si la jument tentais encore parfois d’accélérer avant ou après elle était vite rappelé à l’ordre soit par la flexion soit par un demi-arrêt selon la position de son encolure. Elora se permit enfin de faire galoper la jument pour terminer sa détente. Un simple frôlement de jambe interne à la sangle donna le départ, sur le cercle pour éviter le style sortie de boîte de départ. La transition fut donc de nouveau répétée pour tenter d’obtenir un changement d’allure plus propre et sereine.
Elora tenta ensuite de commencer le travail à proprement parler avec le montage de barre. Pour l’instant uniquement celle au trot, qu’elle venait passer à l’allure voulu galopant sur l’autre longueur puis transitionnant dans la largeur pour revenir au trot. Quand les passages successifs furent réguliers, la cavalière se décida à intégrer la ligne de quatre cavalettis. Ainsi de nouveau au galop, la jument fut placée dans l’axe des petits barres qui n’était surélevée du sol que d’une trentaines de centimètres.
Pour ne pas changer de ce début de séance la simple vu des objets en bois sembla déconnecter le cerveau de l’alezane qui tenta de se jeter comme une furie sur la ligne mais sa cavalière ne l’entendait toujours pas de cette oreille et même si ce fut laborieux la jeune selle français fut contrainte de s’arrêter avant les barres. Nouvel essai pas beaucoup plus concluant, finalement après moult cercles et transition un passage sur les barres fut réussi.
La transition au trot qui aurait du suivre dans la largeur fut inexistant et Elora dut une nouvelle fut contraindre la jument à obtempérer. Un peu de travail au trot puis au galop de nouveau sur les cavaletti pour améliorer le franchissement dans le calme et pour avoir la transition descendante et venir ensuite sur les barres en quinconce. La longueur au trot était presque parfaite mais celle au galop restait compliquée la jument s’y précipitant encore et encore, rechignant à revenir au trot ensuite.
Pour autant la séance s’éternisant, la fatigue commençait à pointer le bout de son nez et aidait la jument à se cadencer. Après une série propre à chaque main Elora décida qu’il suffisait, elle même n’avait plus de force, qui avait osé dire un jour que l’équitation n’était pas un sport ? qu’il vienne lui répéter maintenant tient. Avant de mettre pied à terre elle fit réaliser à la jument quelques extension d’encolure au trot pour la déplier et lui permettre de reprendre un rythme respiratoire normal, répétant la même chose au pas, retirant ses étriers et rallongeant le sanglage d’un cran. Finalement elle la stoppa et mit pied à terre, passant les rênes par dessus la tête et les tenant par la boucle, elle emmena la jument avec elle le temps de ranger ce qu’elle avait bougé pour tout remettre là où elle l’avait trouvé. Maintenant retour à l’écurie.
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Ven 3 Déc - 20:36
résumé #03
young man x tedrick
820 mots
Aux côtés de Young Man, Tedrick gagnait finalement la petite carrière derrière l'écurie. Celle-ci était un peu plus petite, et contrairement à la carrière principale située devant, elle était équipée de clôtures. Tedrick ne montait en réalité que très peu là-bas, mais ils seraient déjà plus à l'abri du vent car protégés par le bâtiment principal. De toute façon, Young Man ne se posait aucune question, il suivait tranquillement son cavalier et s'immobilisait dès lors qu'on lui en faisait la demande. Caressant affectueusement son chanfrein, l'allemand entreprenait de le ressangler avant de s'approcher du montoir en bois afin de se mettre en selle en préservant un maximum le dos de sa monture. Ainsi confortablement assis dans sa selle, il n'attendait pas très longtemps avant d'ajuster ses rênes et de lui demander le pas. Il était temps de commencer cet échauffement. Voulant commencer gentiment, il se contentait de le laisser marcher un peu partout sur la piste. La température n'était toujours pas remontée, au contraire, et le couple luttait contre des bourrasques de vent qui les ralentissait dans leur progression. Par chance, l'étalon bai se montrait particulièrement clément, et il fallait dire qu'il était un cheval très apprécié pour son bon tempérament en général. Il tâchait de faire abstraction du mauvais temps et c'est sans broncher qu'il s'arrondissait finalement en se posant sur le mors. Commençant plus sérieusement leur échauffement, il décidait de se contenter de réaliser quelques transitions montantes et descendantes, afin de s'assurer que le bai était correctement aux ordres. Réalisant ce petit exercice au pas et au trot, il était satisfait de découvrir un cheval énergique et volontaire, bien qu'il fallait parfois canaliser cette énergie pour éviter qu'il ne se fatigue plus que de raison. C'est finalement par un peu de galop que le couple terminait leur détente, luttant corps et âme contre le vent qui continuait de souffler plus que de raison.
Laissant l'étalon marcher au pas un peu partout sur la piste, Tedrick prenait grand soin de le laisser reprendre son souffle avant de décider de comment. Remontant sur ses rênes, il reprenait le contact avec la bouche de son cheval, le ramenant par la même occasion dans une attitude de travail plus adéquate. Aujourd'hui, le couple allait travailler sur une petite ligne comptant quatre sauts de puces calculés pour la foulée du bai. Cet exercice avait pour intérêt de faire travailler les abdominaux grâces aux flexions-extensions très rapides et rapprochées. Ainsi, lançant l'étalon dans un galop de travail, Tedrick ne cessait de pianoter sur ses rênes pour le gardant à l'allure escomptée. S'il était un cheval coopératif et généreux, Young Man n'en restait pas moins une petite boule d'énergie qui avait tendance à ne pas se rendre compte qu'il dépassait les limites de vitesses. Par chance, il n'était pas de nature à s'opposer à son cavalier et se régulait tant bien que mal pour ne pas réaliser d'excès de vitesse. Avec toute la bonne volonté dont il pouvait faire preuve, Young Man se lançait donc sur cette ligne. Formant un couloir avec ses bras et ses jambes, son cavalier se contentait de le garder bien droit face aux sauts de puce tandis qu'il franchissait le premier obstacle. Dès la réception, les antérieurs se posaient puis décollaient directement pour entamer le franchissement du second obstacle. Les postérieurs se posaient à leur tour en appel au second obstacle, et c'était cet enchaînement de mouvements qui étaient intéressants, comprenant une phase où les antérieurs étaient déjà en train d'aller sauter alors même que les postérieurs n'avaient pas encore réceptionnés. C'était également durant cette phase que la flexion du dos et par extension la contraction des abdominaux était la plus importante, rendant l'exercice intéressant. Vu l'effort demandé, le couple réalisait donc l'exercice à plusieurs reprises sur une période de vingt minutes courtes mais intense, bien suffisante pour le travail fourni par l'étalon.
Repassant au pas un étalon fatigué par l'effort réalisé, Tedrick lui rendait les rênes en flattant son encolure avec gratitude. Malgré le froid et le vent, Young Man avait été tout bonnement irréprochable, comme à son habitude. Il était un excellent partenaire et ce genre de séance le remettait toujours d'aplomb! Luttant contre les bourrasques, il avait bien peiné au travail, néanmoins à aucun moment le bai n'avait fait preuve de fainéantise ou de mauvaise fois. Alors, après quelques minutes de marches, il l'immobilisait pour de bons. Mettant pied à terre, l'allemand remontait les étriers et dessanglait d'un trou avant de le ramener aussitôt en direction de l'écurie où il serait un peu plus au chaud et surtout à l'abri du vent! Sage, il suivait sans protester et le temps de le déséquiper, il n'avait plus eu qu'à curer ses pieds, passer un coup de brosse dure sur ses membres et son ventre et l'équiper de sa couverture d'écurie. Bientôt, il aurait sa ration du midi, de quoi leur remettre d'aplomb avant leur balade de cet après-midi!
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